Le chef allemand Christophe Eschenbach a redoré le blason de l’OSM pour lui refaire revivre la musique de Tchaïkovsky à la hauteur de l’époque où chaque saison estivale nous en berçait des semaines durant!
Après une vaillante interprétation (sans plus) du Concerto pour violon en compagnie du soliste d’origine lithuanienne Julian Rachlin, Eschenbach a mené l’orchestre avec le raffinement d’un Evgeny Mravinsky jusqu’à sa conclusion glorieuse à la joie de la jeunesse présente qui acclama le chef allemand (au passé et à la vie mouvementée) à revenir plus de trois fois sur scène y accueillir les vivats de la foule. Sera t-il en lice pour prendre la place de Nagano d’ici 2021? Impossible de le savoir car les règles ou les critères de la succession demeurent nébuleux voire inconnus ou opaques à tout le monde même de l’intérieur de l’organisation… mais il est légitime de s’interroger sur les exigences d’obéissance que le raffinement d’un tel chef imposerait à notre ensemble orchestral toujours sans contredit le plus prestigieux au pays. Le prochain concert de l’OSM nous ramènera le pianiste québécois André Laplante dans le premier concerto pour piano et orchestre de Mendelssohn.