On estime que 3 millions d’actes ostéopathiques sont pratiqués chaque année au Québec. Maux de dos, tensions dans les épaules ou autres symptômes : bien des gens privilégiant les médecines douces consultent un ostéopathe, mais savent-ils à qui ils ont affaire? Un reportage de François Dallaire et Christine Campestre illustre les conséquences de l’absence de contrôle qui règne dans cette profession sans ordre professionnel. Il sera présenté à LA FACTURE demain, le mardi 28 février à 19 h 30 sur ICI RADIO–CANADA TÉLÉ.
Dans les faits, on compte 1700 ostéopathes au Québec. Ils sont répartis dans 7 associations qui ne sauraient être confondues avec un ordre professionnel véritable. L’ostéopathie est enseignée dans 9 écoles qui offrent une formation variant de 1 à 6 ans. Certaines sont donc nettement en deçà des 4200 heures recommandées par l’Organisation mondiale de la santé.
Le résultat, c’est que d’un côté, bon nombre d’ostéopathes sont indéniablement formés et compétents. Mais de l’autre, en l’absence d’ordre professionnel et de toute forme de contrôle rigoureux, la profession compte des gens qui n’ont pas la formation requise et des charlatans purs et simples. Les dérapages peuvent entraîner des conséquences sérieuses pour les patients, mais rarement pour les ostéopathes : une clinique fermée un jour peut ouvrir sous un autre nom le lendemain… François Dallaire et Christine Campestre nous présentent un cas d’espèce qui illustre à plusieurs niveaux les dérives potentielles de l’ostéopathie au Québec.
Un reportage à voir absolument dans le cadre de LA FACTURE, demain, le mardi 28 février à 19 h 30 et en rediffusion mercredi à 9 h et samedi à 12 h 30 sur ICI RADIO–CANADA TÉLÉ, ainsi que samedi à 22 h 30 et dimanche à 17 h 30 sur ICI RDI.
Journaliste : François Dallaire
Réalisatrice : Christine Campestre
Animateur : François Sanche
Réalisateur-coordonnateur : Luc Charbonneau
Rédacteur en chef : Alain Kémeid