Acteur professionnel depuis plus de trente ans, Kiefer Sutherland a joué dans des
films comme Compte sur moi, Génération perdue, Les princes de la gâchette, Lignes
interdites, Des hommes d’honneur, Non coupable, Cité obscure, Melancholia et plus
récemment, dans un western appelé Forsaken ainsi que la série télévisée 24 heures
chrono. Mais, peu de gens savent qu’au cours de sa carrière, il a exercé d’autres
métiers avec le même dévouement et le même engagement. Vers 1992, il devient d’abord
éleveur de bovins et cowboy de compétition dans le circuit de prise au lasso en
équipe des USTRC. Il a exploité un ranch prospère avec son partenaire John English
pendant près d’une décennie. Au cours de cette période, il a gagné de nombreuses
compétitions de prise au lasso partout au pays, notamment celles de Phoenix, d’Indio
et du Los Angeles Open.
En 2002, il s’associe avec son partenaire de musique et meilleur ami, Jude Cole,
pour lancer une petite étiquette de disques appelée Ironworks, qui a pour but
d’enregistrer des musiciens locaux et de distribuer leur musique à un moment où
cette industrie subit un énorme changement. Ils comptent parmi leurs artistes Rocco
DeLuca and the Burden, HoneyHoney et Billy Boy on Poison. En 2009, Sutherland quitte
l’étiquette pour refaire le plein d’énergie et réfléchir à ce qu’il va faire
ensuite. Au début de 2015, il fait entendre à Jude Cole deux chansons qu’il a
écrites et veut enregistrer comme maquette pour que d’autres artistes les
endisquent. Son ami réagit positivement aux chansons et l’album est né tout
naturellement de ces enregistrements. Lorsque les deux pièces en deviennent quatre
et ensuite six, il lui suggère qu’ils fassent un disque. Leur collaboration a mené
au premier album de Kiefer Sutherland : Down In A Hole.
« C’est ce qui se rapproche le plus d’un journal intime pour moi », affirme
Sutherland, en parlant des 11 pièces de l’album. « Toutes ces chansons s’inspirent
de mes expériences personnelles. Il est très satisfaisant de considérer ma propre
vie avec du recul, les hauts et les bas, et de pouvoir exprimer ces sentiments par
la musique. Autant que j’aie aimé le processus d’écriture et d’enregistrement,
j’éprouve une grande joie maintenant à pouvoir interpréter ces chansons devant un
public, ce que je ne comptais pas faire. »