La première édition de ’77 Montréal a vu déferler vendredi dernier, 8,000 fans de punk rock de tous âges, venus célébrer au parc Jean-Drapeau et devant les deux grandes scènes principales, du bon gros punk électrisant ! Retour sur les moments marquants du festival ’77 Montréal.
LES TEMPS FORTS DU FESTIVAL :
Un arrêt très attendu pour X, dans le cadre de sa tournée 40e anniversaire. Le groupe culte, qui n’avait pas mis les pieds à Montréal depuis 1983, a eu droit à tous les hommages, non seulement ceux de la foule mais aussi de tous les artistes invités qui ont souligné la présence du renommé groupe durant leurs propres performances.
Rancid, groupe mythique de Berkeley, a entonné plus d’une vingtaine de ses hymnes contagieux, démontrant une fois de plus pourquoi il demeure l’un des groupes punk les plus encensés de la planète.
Pour finir les choses en grand, les deux têtes d’affiche et vétérans du punk, Rancid et Dropkick Murphys, sont remontés côte à côte sur scène pour un rappel commun, interprétant quatre reprises : I Fought the Law de The Clash, Folsom Prison Blues de Johnny Cash, Cretin Hop des Ramones et TNT de AC/DC, avant de quitter la scène sous les acclamations d’une foule comblée qui en redemandait.
MENTIONS SPÉCIALES :
Retour aux sources avec Genetic Control, légende locale de la scène punk dont les membres, aujourd’hui dispersés un peu partout au Canada, ont offert un set déchainé au grand plaisir des nostalgiques.
Figure royale du ska montréalais, The Kingpins, spécialement réunis pour l’occasion, n’ont pas eu de mal à délier les pieds des festivaliers au beau milieu de l’après-midi. Manifestement, la reine du Ska porte toujours bien son nom !
Si ’77 Montréal a voulu réveiller certains nostalgiques, c’est néanmoins avec le regard tourné vers le futur que le festival a choisi de mettre sur le devant de ses « grandes » scènes, la nouvelle moisson punk montréalaise, incarnée ici par Barrasso et Pale Lips. Et les gagnants du concours ’77 Montréal, The Barrel Heads, ont pris d’assaut la scène de la tente cinéma en fin de soirée avec un set décapant.
Quand le soleil tapait trop et que la poussière du mosh-pit avait du mal à retomber, les fans pouvaient se reposer à l’ombre du Marché aux Punx. Que ce soit pour admirer l’impressionnante collection d’anciennes affiches de concerts sorties des archives de Greenland Productions et ARCMTL, pour acheter un vinyle rare ou simplement pour relaxer sous la tente cinéma, le Marché aux Punx était comme une ode à l’esprit communautaire du festival.
Le mouvement punk semble avoir assuré sa relève, comme en témoigne les nombreux jeunes punk rockers en herbe venus accompagner leurs parents, bouchons d’oreilles bien vissés et sautant au son des riffs de guitares endiablés.
Fiers du succès de cette première édition, ’77 Montréal sera de retour au parc Jean-Drapeau en 2018. Les dates exactes seront confirmées sous peu. On a hâte de retrouver les visages enthousiastes et l’énergie contagieuse des fans !
On se voit l’an prochain pour ’77 Montréal 2018 !