Cette semaine, l’Opéra de Québec présente une production éblouissante de Le Comte Ory de Rossini au Grand Théâtre de Québec. La mise en scène, pleine d’humour et de vivacité, est un véritable régal pour les amateurs d’opéra.
Sur le plan vocal et théâtral, certains artistes se démarquent particulièrement. Philippe Talbot brille dans le rôle du Comte Ory, Florence Bourget excelle en Isolier, et Jean Kristof Bouton impressionne en Raimbaud. Émilie Baillargeon, dans le rôle d’Alice, offre une prestation des plus agréables. La mise en scène de Jean-Romain Vesperini ainsi que les différents tableaux de l’œuvre sont d’une efficacité exemplaire.
Cet opéra, créé en 1828, est rarement produit, faisant de cette première à Québec avec l’Opéra de Québec un événement d’autant plus exceptionnel. La direction musicale, assurée par Laurent Campellone, se distingue par ses nuances et son pouvoir, capturant parfaitement les situations et les intrigues de l’œuvre. Il dirige l’orchestre avec une grande habileté, apportant la maîtrise nécessaire à un opéra riche en rebondissements.
Le décor magnifique et spectaculaire occupe parfaitement l’espace scénique, chaque élément étant utilisé avec une grande habileté. Les concepteurs des décors méritent des éloges pour leur travail exceptionnel.
En résumé, les performances vocales, le jeu théâtral, les décors somptueux et la qualité musicale font de ce spectacle un incontournable de la semaine. La mise en scène de Jean-Romain Vesperini est une véritable réussite.
Le Comte Ory est représenté le 2 novembre à 14h00 au Grand Théâtre de Québec.
Crédit photo : Michel Gagné