La popularité du Festival des Arts de Saint-Sauveur atteint des sommets, depuis l’arrivée du directeur artistique Guillaume Côté, en 2014. Ce danseur originaire du Lac-Saint-Jean est d’ailleurs devenu, en décembre dernier, le premier Québécois à se produire avec le célèbre Ballet du Bolchoï, à Moscou.
Installé à Toronto, où il oeuvre avec le Ballet national du Canada, l’artiste a su attirer l’attention sur le FASS. C’est d’ailleurs à Saint-Sauveur qu’il présente une création, cet été. Il s’agit de «Crypto», amalgamant danse classique et contemporaine, théâtre et technologie. Les billets pour les deux représentations de ce nouveau spectacle (31 juillet et 1er août) sont d’ailleurs tous vendus. «L’an dernier, nous avions cinq spectacles à guichets fermés, cette année, nous en aurons probablement six ou sept», se réjouit le directeur général du festival Étienne Lavigne.
De Bach à Bowie, sans oublier la danse à claquettes
Il faut dire que la programmation de cette 28e édition du FASS est diversifiée. Après une soirée d’ouverture consacrée à la danse à claquettes, repensée par la chorégraphe américaine Michelle Dorrance (25 juillet), on accueille, les Violons du Roy, pour un concert intitulé «Sérénades», avec, entre autres, des oeuvres de Mozart (26 juillet).
Le chapiteau fera ensuite place à «Danse à trois temps» (27 juillet), avec des chorégraphies de trois femmes d’ici, soit : Hanna Kiel, originaire de la Corée du Sud et établie à Toronto; Gioconda Barbuto qui fut, notamment, danseuse pour Les Grands Ballets Canadiens et Anne Plamondon qui a dansé avec Les Grands Ballets Canadiens et RUBBERBANDance.
Les 2 et 3 août, on reçoit la compagnie américaine Complexions Contemporary Ballet, pour qui «la danse doit abolir les frontières et refléter le mouvement du monde.» Fondée il y a 25 ans par les danseurs afro-américains Desmond Richardson et Dwight Roden, cette troupe basée à New York s’amène à Saint-Sauveur avec un programme ambitieux : «From Bach to Bowie». Par ailleurs, le 4 août, on propose une soirée axée sur la culture des Premières Nations canadiennes, avec Sandra Laronde et sa compagnie Red Sky.
Enfin, l’Orchestre métropolitain et son célèbre chef, Yannick Nézet-Séguin, sont de retour au FASS, le 5 août, pour jouer, entre autres, la «Symphonie no 5» de Tchaïkovski.
«La réputation de notre festival a grandi d’année en année et c’est ce qui nous amène de nouveaux visiteurs», estime monsieur Lavigne. «Nous avons reçu 15 000 festivaliers, en 2018, soit environ 7% de plus que notre meilleure année et nous sommes confiants de faire encore mieux, cet été.»
La machine à danser
On mise aussi sur des soirées musicales en plein air (Scène Desjardins) avec cours de danse gratuits (tango, flamenco, etc.), à compter de 18h 15. Avis aux danseurs : il ne vous reste plus qu’à choisir votre style.
La 28e édition du Festival des Arts de Saint-Sauveur se déroule du 25 juillet au 5 août
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