GENEVIÈVE GUILBAULT: DU RENFORT POUR LA POLICE
La vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique du Québec Geneviève Guilbault hérite de gros mandats. Face aux revers qui se multiplient pour l’UPAC et à la crise de leadership qui sévit à la Sûreté du Québec, son premier objectif est de rétablir la confiance de la population envers ces institutions. Nulle question de défier l’étanchéité qui existe entre le politique, le policier et le judiciaire. L’élue agit donc là où il lui est possible de le faire: d’abord avec la nomination imminente d’un nouveau commissaire à l’UPAC, puis avec le dépôt d’un livre vert sur la police, point de départ d’une grande réflexion visant à réformer l’institution.
SERGE SAVARD: POUR TOUJOURS, LES CANADIENS
Cumulant 33 années de service au sein du Canadien de Montréal comme joueur et directeur général, Serge Savard est marqué à vie par l’esprit de la Sainte-Flanelle! Le défenseur a remporté la coupe Stanley à sa première saison dans la LNH en 1968, puis à 7 occasions par la suite. Comme DG, il rapporte la coupe en 1986 puis une dernière fois en 1993. « Le hockey, c’est un jeu d’équipe et même les joueurs ont tendance à l’oublier. », fait-il remarquer en soulignant au passage que le Canadien laisse filer de beaux talents québécois dans les mailles de son filet, faute de recruteurs sur le terrain. Congédié en 1995, il nous dit pourquoi il vit encore mal ce départ forcé.
DENISE BOMBARDIER: UNE ENRAGÉE DE LA LANGUE FRANÇAISE
Denise Bombardier avait créé un tollé à son dernier passage à l’émission en affirmant que les communautés francophones hors Québec étaient vouées à l’extinction. Elle persiste et signe, non sans quelques nuances, avec le documentaire Denise au pays des Francos dans lequel elle va à leur rencontre à travers le pays. Elle salue la lutte sans merci des francophones pour défendre leur culture et s’indigne que certaines provinces coupent l’herbe sous le pied de l’un des deux peuples fondateurs. Au sujet de la qualité de la langue, elle se braque telle une louve qui protège ses petits. La rage au cœur et les poings sur la table, elle milite pour cultiver la richesse de notre langue.
JUSTIN TRUDEAU VEUT CONTINUER D’AVANCER
Souvent appelé à faire le bilan de son premier mandat comme premier ministre, Justin Trudeau reconnaît ses imperfections, mais considère avoir fait avancer le pays dans la bonne direction au cours des quatre dernières années. En pleine campagne électorale, le chef du parti Libéral du Canada brandit d’ailleurs la menace d’un retour en arrière avec les Conservateurs. Au chapitre de l’environnement, il considère que son gouvernement a fait plus que n’importe quel autre dans le passé pour amener le Canada dans une transition énergétique, pipelines inclus. Évidemment, pour faire avancer leur plan, les Libéraux auront besoin de temps. Les Canadiens leur en accorderont-ils?
CHRISTIAN TÉTREAULT: PARLER AUX ANGES
Christian Tétreault récidive avec un nouveau livre dans lequel il est question de sa fille décédée en 1985 à l’âge de 2 ans. Dans Conversations avec Marie, il partage des bribes de ses discussions avec la défunte, qui continue à l’habiter plus de 30 ans plus tard. Se défendant d’être un illuminé ou un fou, il s’accroche plutôt à cette force intérieure qui lui a permis d’avancer et de faire beaucoup d’introspection. C’est d’ailleurs elle qui l’a aidé à trouver le courage de se remettre de son problème d’alcoolisme. Sobre depuis près de deux ans, il goûte plus que jamais au bonheur.
DES ÉLOGES POUR LES LOUANGES
Les éloges pleuvent sur Vincent Roberge, alias Les Louanges, qui est l’artiste qui reçoit le plus grand nombre de nominations à l’ADISQ cette année et qui s’est hissé sur la courte liste pour le prix Polaris. Avec l’album La nuit est une panthère et le nouvel EP qu’il vient de lancer, il a fait une entrée fracassante dans l’industrie musicale québécoise. Il reçoit candidement cette reconnaissance comme une belle tape dans le dos. Le jeune homme originaire de Lévis trouve important que des ponts se créent entre l’artiste et son public. Musicalement parlant, c’est peut-être lui, le troisième lien dont Québec avait besoin!