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Accueil Musique

L’académie de quatuors à cordes MISQA poursuit son oeuvre

Eric Sabourin par Eric Sabourin
6 septembre 2017
en Musique
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Les amateurs de musique de chambre ont eu droit, à la salle Pollack de l’Université McGill, du 13 au 26 août dernier, à deux autres semaines de concerts captivants grâce au MISQA (acronyme de McGill International String Quartet Academy traduit en Académie internationale de quatuor à cordes de McGill). On offre la somptuosité de ces arcanes durant deux quinzaines du mois d’août, depuis 2010.

Le 26 août dernier, la septième édition clôturait ce cycle de classes de maîtres et de concerts en soirée animés par les quatuors encore jeunes et prometteurs qu’elle sélectionne. Cette année, tous les six avaient été à nouveau choisis et triés sur le volet . Les mélomanes montréalais auront eu la joie d’écouter les quatuors Idomeneo, Zora, Verona, Milton et Rolston. La soirée de clôture du 26 août s’est tenue avec le Quatuor Van Kuijk dans des oeuvres de Mozart (le Divertimento K.136,) puis le fabuleux Quatuor à cordes de Maurice Ravel opus 35 et, en invitant l’altiste Mathieu Herzog et le violoncelliste Valentin Erben à se joindre au Van Kuijk pour former un sextuor, ils ont interprété l’incomparable  Nuit transfigurée d’Arnold Schoenberg .

Il est étonnant que Montréal s’illustre, encore une fois, comme Le Vaisseau d’Or musical recelant des trésors <<que les marins profanes…entre eux ont disputés>> si je puis citer ainsi notre Rimbaud national, Émile Nelligan. Ces quelques allusions et illusions poétiques d’une autre époque me servent à illustrer cet événement musical vénéré du public montréalais âgé et éduqué dans la forme musicale du quatuor à cordes, en somme, un trésor inestimable à découvrir,  un <<quasi>> festival couru, attendu et recherché . Parlons donc du caractère élitiste de ce domaine de la musique classique peu exploré par les jeunes générations d’aujourd’hui pourtant ouvertes à toutes les musiques accessibles en cette frénétique époque cybernétique.  La forme la plus austère de la vaste littérature musicale est celle du quatuor à cordes: elle nécessite une attention soutenue, une minutieuse écoute des lignes mélodiques où sont superposés en volutes de dialogues des échanges entre les quatre instrumentistes (2 violons, un alto et un violoncelle). Souvent, dans cette musique épurée des effets multiples et divertissants en timbres divers qu’on retrouve dans tout un orchestre, il arrive que cette forme musicale désarçonne pour toute l’attention et l’intériorité qu’elle exige. Pourtant la plupart du temps les teintes sont somptueuses et la plus grande étude savante des compositeurs a été, telle une ambroisie, ce nectar des dieux, déposée dans cette forme musicale, répète t-on souvent. Votre humble serviteur, ici, apprécie 95 pour cent de cette production musicale mais, il est vrai, malgré des décennies de tentatives répétées, il arrive que mon attention doive s’éclipser tant l’expérience est intense ou à l’oeuvre désarçonnante…

Le public s’instruit inlassablement en finesse et en distinction durant cette quinzaine.

Avec Gerhard Schulz, Michael Tree et Günter Pichler, les musiciens Erben et Herzog forment le groupe de professeurs et de musiciens émérites qui guident avec ferveur et accompagnent, d’un jour à l’autre, la progression des jeunes musiciens invités à cette école de musique entièrement ouverte au public via des classes de maîtres quotidiennes en après-midi.

André Roy, professeur à la faculté, directeur artistique du MISQA  est le maître d’oeuvre de cet événement ciselé dans le marbre (jusqu’à la prestance de caryatides de jouvence en des placiers et placières, ceinturés en bel uniforme), un rendez-vous d’ailleurs possible grâce à la générosité financière infaillible d’une grande mécène et mélomane montréalaise, madame Constance Pathy, présente chaque soir au sein de l’auditoire.

La salle Pollack se remplit ainsi chaque soir à pleine capacité et on refuse même des gens qui se pointent à la dernière minute, croyant, hélas, que des détenteurs de billet ne se présenteront pas… ce qui n’arrive pas toujours car le public est âgé (moyenne d’âge d’environ 55 ans), donc dans l’ensemble connaisseur… et surtout très fidèle. Tout Montréalais mélomane se tenant à l’affût de ce secret presque bien gardé est choyé du niveau d’expression musicale. L’entrée y est, en plus, à toutes fins pratiques, gratuite.

Une revue des éditions passées montre que, presque toujours (les enregistrements de l’événement écoutés sur coffret d’échantillons choisis sur CD récapitulant les grands moments des académies depuis 2010, me le prouvent) les oeuvres sont toujours solidement interprétées. Il arrive que les fluctuations atmosphériques font un peu dérailler des instruments parfois difficiles à réajuster comme le sont nos coeurs fluctuants et nos humeurs sensibles aux folies politiques de notre monde contemporain actuel. La grande musique sertie comme un joyau dans la forme du quatuor à cordes est le baume idéal pour un refuge méditatif et salutaire, enfin pour nos âmes poétiques trouvant refuge annuellement au MISQA.

Quatre autres concerts remarquables auront donc eu lieu les 17,18, 24 et 25 août sans compter l’éclatante soirée d’ouverture avec le Quatuor Escher (dans un envoûtant programme Mozart, Barber et Dvorak).  Ayant tout suivi (sauf quelques oeuvres revêches auxquelles mon oreille délicate ne s’accoutume toujours pas, mea culpa) et donc pour m’y être joyeusement rendu –  je puis dire que ce fut sans relâche un élixir savoureux tiré de toutes les époques musicales du patrimoine musical de notre humanité en ce qu’elle recèle de plus valable.

 

Photo:  Quatuor Van Kuijk (site web)

Étiquettes: Eric SabourinMISQAQuatuor Van Kuijk
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Eric Sabourin

Eric Sabourin

Professeur de littérature française et québécoise, Éric Sabourin a été reporter à CKAC, correspondant de Radio-France Outremer à Montréal, envoyé spécial des stations radiophoniques de Télémédia aux premières élections démocratiques dans le bloc de l’Est à la chute du mur de Berlin, enfin reporter à la première crise du Golfe persique, puis chroniqueur et enfin critique littéraire au cahier Livre du journal Le Devoir jusqu’en 2001.

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