Dès les premières minutes de l’émission Le meilleur pâtissier du Québec, on adhère soit à un camp, soit à l’autre : trouver une pâtisserie près de chez soi pour se gaver ou se mettre à chercher des recettes pour cuisiner sucré et se gaver. Il y a aussi ceux qui attendent impatiemment le livre de recettes qui ressortira de cette émission.
Les images ludiques sont à ce point alléchantes et les candidats à ce point sympathiques et heureux que c’est le sourire aux lèvres et le miam miam plein le coeur et la bouche que j’ai vu les trois premiers épisodes.
Le sucre en temps de pandémie
Est-ce cette abondance de sucre si réconfortant (et grossissant!), ce décor estival verdoyant, aéré et festif, les gourmands animateurs Marie-Ève Janvier et Joël Legendre, les deux juges chevronnés Gaël Vidricaire, docteure en biochimie, diplômée de l’ITHQ et opérant sa propre pâtisserie à Québec, Joël Lahon, de Bordeaux et chef pâtissier au Château Frontenac, ou ces dix candidats plus passionnés les uns que les autres qui rendent la recette de ces 8 épisodes sur la pâtisserie irrésistible ou simplement ces images de crème fouettée, de chocolat ruisselant, de fraises charnues, etc..
En aucun moment, est-ce que je me suis dit qu’il s’agissait d’une autre de ces émissions de cuisine!
Le concept adapté de l’émission anglaise The Great Bake Off a fait ses preuves à l’international et devrait conquérir les gourmands, les épicuriens et les autres au Québec d’autant plus qu’étonnamment les candidats sont des amateurs provenant de milieux professionnels qui n’ont rien à voir avec la pâtisserie.
Les candidats ludiques
Qui sont ces candidats qui ont risqué ces grands défis techniques, artistiques et papillaires. Je les nomme ici car ils sont tous très attachants. Ils ont entre 18 à 58 ans, étudiant, professeurs, économiste, coloriste, sexologue, chercheure, marketeur, militaire, etc.
À voir sur VRAI – 8 x 60 minutes
Réalisation: Frederic Gieling
Photos : Bertrand Exetier
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