Le moins qu’on puisse dire, c’est que le Salon de la musique qui se déroulait du 7 au 9 juin au Stade olympique de Montréal, n’aura pas fait accourir les foules, comme en témoigne cette photo, prise dimanche après-midi. L’idée semblait pourtant prometteuse.
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Attirer le grand public en lui offrant des mini-concerts d’artistes bien connus ou émergents dont Sarhamée, Wilfred LeBouthillier, AMÉ, Cool Kids et 2Frères. De leur côté, ceux qui aspirent à faire carrière dans le domaine de la chanson se voyaient proposer diverses conférences dont une sur l’art d’écrire un «hit». On offrait aussi des conseils sur le financement d’un projet musical, tout en dressant un tableau des différents programmes de bourses et de subventions.
Mais, dans les faits, plusieurs exposants auxquels j’ai parlé ne cachent pas leur déception. Ils estiment que tenir la toute première édition d’un salon au Stade olympique était sans doute trop ambitieux. Plus encore, on se plaint du manque de publicité et de la décision d’organiser une telle rencontre en plein mois de juin et durant la fin de semaine du Grand Prix de Formule 1.
D’autres se sont montrés plus satisfaits. Par exemple, au studio aménagé par Mixart pour permettre aux visiteurs d’enregistrer gratuitement une chanson de leur choix, on s’est réjoui d’avoir accueilli une quarantaine de personnes qui ont tenté l’expérience, au cours du week-end. Mais, chose certaine, lors de mes visites, le Salon de la musique était pratiquement désert, autant samedi que dimanche. On ne comptait d’ailleurs que quelques dizaines de spectateurs pour les deux derniers mini-concerts offerts par Annie Blanchard et Véronique Labbé. Quant à Laurence Jalbert qui devait clore le Salon, on nous dit qu’elle a annulé sa prestation, à cause d’un problème de santé.