Après une attente de 12 ans le troisième volet de la franchise The Ring (Le Cercle) fait son entrée dans les salles de cinéma.
Pour ceux qui se sont prêtés au jeu il y a maintenant plus de 10 ans l’histoire est la même : un étrange vidéo qui condamne à mort quiconque le regarde. Et tout comme il y a 12 ans, les téméraires qui s’aventurent à le visionner reçoivent un coup de fil leur annonçant qu’il leur reste exactement 7 jours à vivre.
Peu importe où ils sont, peu importe qui ils sont, la sentence est toujours la même et bien évidemment, ils disposent toujours d’un téléphone fonctionnel à portée de main pour être avertis.
Le caractère prévisible de certaines scènes n’impressionnera certainement pas plusieurs spectateurs.
Comme dans beaucoup de films d’horreur, les personnages font exactement ce que notre intuition et notre bon sens nous déconseilleraient de faire. Mais n’est-ce pas exactement pour cette raison que l’on regarde des films d’horreur? Pour nous rappeler que nos reflexes dans des circonstances similaires seraient bien meilleurs et pour satisfaire notre perverse curiosité de voir ce qui arrive à ceux qui font ce qu’ils ne devraient pas?
Si les premiers films de la franchise s’intéressaient à bâtir la légitimité du pouvoir meurtrier d’un vidéo, Rings change de focus. Ce film ne se concentre non pas sur ceux qui ont visionné le vidéo, mais tente plutôt d’explorer l’essence de l’étrange court-métrage. Les personnages s’affairent alors à en déchiffrer les différents éléments et à en apprendre plus sur le protagoniste principal, vous l’avez deviné : l’angoissante fillette pâle aux cheveux noirs pétrole – Samara de son nom civil dans le film.
Dans un effort de combiner intrigue, romance et sacrifice pour l’être aimé, Rings nous fait alors découvrir un vidéo dans le vidéo.
Là où l’individu lambda déciderait soit de fuir à toute vitesse, soit de solliciter du soutien psychologique, l’héroïne du film décide – en bonne héroïne – de ne pas jeter l’éponge et de tout risquer pour percer le mystère de ces vidéos.
Le film dissémine alors ça et là des indices relatifs à l’histoire de Samara qui permettent à Rings de se distinguer de ses 2 prédécesseurs par sa réalisation. En effet, contrairement aux premiers volets où l’angoisse naissait de ce qu’on ne pouvait que deviner et supposer, dans ce volet, gros plans, jeux de lumière et reflets dans les miroirs sont révélateurs et rendent complices les spectateurs.
La bande sonore, cousue autour de respirations haletantes et d’éclats inattendus de notes menaçantes, en fera sursauter plus d’un. Ne vous y méprenez pas : bien que le film soit en grande partie prévisible, Rings saura quand même vous surprendre précisément quand vous vous y attendrez le moins.