La Slovénie est un pays de l’Europe centrale, mais sûrement pas le premier endroit auquel vous pensez quand il est question de vacances de ski mais c’est sans doute parce que vous ne connaissez pas l’endroit … pas encore!

D’abord je cîblais la Slovénie bien avant que la nouvelle première dame des États-Unis mette le pays sur la selette. Un des mes buts depuis très longtemps était de visiter tous les pays d’Europe et il n’en reste qu’une poignée avant que je puisse porter le bandeau « Mission accomplie .
À l’arrivée de la fin de l’hiver et ce désir latent que j’avais de faire encore du ski, j’ai choisi de me rendre sur les pentes de la Slovénie pour skier là où les Américains et les Canadiens ne penseraient jamais se rendre. Skier dans les régions les moins fréquentées est ma passion. Oubliez les Zermatt, Mont-Blanc et Aspen de ce monde. Le charme et l’approche détendue de régions de ski moins connues apportent une grande joie sans le « hype » (à moins que je ne sois en train de vieillir tout simplement; récemment, je suis entré dans un club de nuit et me suis surpris à penser : c’est bruyant ici!).
La Slovénie a de nombreuses pentes de ski à offrir. Le pays est à côté de l’Autriche, une mecque de ski. De centres de ski vastes ou petits, les skieurs de tous les niveaux peuvent y trouver leur compte et les infrastructures sont équivalentes aux stations de ski de première classe ailleurs dans le monde avec un élément qui diffère cependant: le prix. Avec l’Euro presqu’équivalent au dollar américain, la Slovénie est à bon prix. Mon billet de remonte-pense était de 25 $, la location de l’équipement 27 $ et la nuit d’hôtel 60$, moins que ce que j’ai payé juste pour le remonte-pente l’an dernier à Aspen.
Bien entendu, vous devez vous rendre en Slovénie et endurer le décalage horaire durant quelques jours mais cela vaut la peine. Les conditions de ski varient d’une année à l’autre comme n’importe quelle autre activité qui demande la coopération de Mère Nature. Si vous faites vos devoirs avant de voyager, les chances sont bonnes que vous ayez beaucoup de plaisir.
Si vous êtes un foodie, la Slovénie est un coup de circuit. Les skieurs européens ne tolèrent pas la mauvaise qualité de la nourriture, une grande différence d’avec l’Amérique qui se satisfait de mais et chili tandis que les Européens exigent de bons repas.
Bien que la Slovénie ne soit pas le premier pays qui me vienne à l’esprit quand il est question de vin, la région est actuellement un paradis pour les amoureux du vin. La riche tradition de fabrication du vin est symbolisée par la plus vieille vigne au monde grandissant et portant les raisins depuis plus de 400 ans sur les rives de la rivière Drava.
Évidemment qu’une culture ancrée dans la production du vin donne de la grande cuisine. Le porc, la saucisse, la choucroute, les fèves, et les oeufs ainsi que les patates sont tous des aliments traditionnels que l’on peut retrouver dans le ragoût Pohorje. (Je suis végétarien donc je n’ai pas goûté à ces viandes et la cuisine régionale est plutôt viandeuse mais les restaurants végétariens et les options végétariennes sont aussi disponibles).
L’Hôtel Arena où je logeais dans la région de ski Maribor Prohoje est situé au pied de la montagne, à un crachat du remonte-pente. J’avais une magnifique vue des pentes et des skieurs qui s’arrêtent et reprennent le remonte-pente de ma chambre du 3e étage. L’Hôtel a un spa, un jacuzzi et un accès à une piscine dans un hôtel voisin.
L’automobile est inutile puisque les déplacements sont simples. J’ai pris Lufthansa de Los Angeles à Graz; puis l’Autriche via Francfort; puis une heure de train jusqu’à Maribor. De la gare de train à Maribor, un autobus municipal vous conduit à Pohoje en 15 minutes.
Maribor est une jolie petite ville sur la rivière Drava avec des rues pavées, des cafés, des restaurants et des bars à tous les coins. Le décor est civilisé avec le charme et l’ambiance des vieux pays. La station de ski est ouverte à l’année longue et quand la neige fond, une nouvelle vie prend forme et la montagne est réaffectée au vélo de montagne, aux randonnées et au traîneau mécanique. Mon séjour en ski laissait voir des parcelles de terre ici et là, et les boutiques de ski se transformaient déjà en boutique de vélo.
Personne n’a mentionné Melania, la première dame, durant mon séjour. Je ne sais donc pas ce qu’ils en pensent mais quoi qu’il en soit, cela n’a pas eu l’air d’être important et ils ne s’en font pas une fierté. Le seul moment où son nom est apparu est quand je suis retourné à Graz. J’ai passé quelque jours à explorer les événements en tango. En dansant avec une Slovène, je lui ai demandé si elle était une amie proche de Melania. Un sourire a été sa seule réponse!