Le lundi 29 janvier à 19 h 30 à Télé-Québec, Marie-Soleil Michon et toute l’équipe de Ça vaut le coût présenteront leur 100e émission. Pour marquer le coup, ils dévoileront le résultat d’une étude réalisée par Léger Recherche Stratégie Conseil à propos des habitudes de consommation des Québécois et Québécoises.
En cinq saisons, Ça vaut le coût est devenue une référence pour les téléspectateurs désireux de bien s’outiller pour faire des choix de consommation intelligents et responsables. L’émission a même remporté le prix de l’Office de la protection du consommateur en 2016.
« On pense chacune des émissions précisément pour les consommateurs », affirme l’animatrice Marie-Soleil Michon. « Depuis le début de Ça vaut le coût, nous avons offert à nos téléspectateurs près de 400 reportages et capsules très variés qui, on l’espère, facilitent leur quotidien. Maintenant, pour notre 100e émission, nous étions curieux de découvrir où se situent les Québécois en matière de consommation. »
En réalité, les Québécois sont-ils économes, futés ou dépensiers?
Pour le savoir, un sondage a été mené l’automne dernier auprès de plus de 1 000 Québécois, pour en savoir plus à propos de leur situation financière ainsi que leurs habitudes d’achat. On leur a notamment demandé :
1- Lequel des mots suivants vous décrit le mieux comme consommateur : êtes-vous plutôt du type économe ou dépensier? Réfléchi ou impulsif?
2- Est-ce qu’il vous arrive de ne pas pouvoir payer le solde de votre carte de crédit au complet?
3- Si vous receviez soudainement un montant de 5 000 $, qu’en feriez-vous?
4- Est-ce que ça vous est déjà arrivé de payer comptant pour ne pas payer les taxes?
Parmi les faits saillants du sondage :
• 42 % des Québécois se retrouvent dans une meilleure situation financière que leurs parents lorsqu’ils avaient le même âge. Bien qu’ils soient conscients de leur meilleure situation financière, ils laissent leurs enfants démunis.
• Plus riches, mais plus endettés : Au cours de la dernière année, 59 % des Québécois ont été dans l’obligation de réduire certaines de leurs dépenses. Cette proportion était significativement supérieure auprès des femmes (63 %), des parents (72 %) ainsi que des personnes âgées de moins de 35 ans (73 %).
• À l’idée de recevoir une somme d’argent imprévue de 5 000 $, 44 % des Québécois paieraient leurs dettes en totalité ou en partie. Cette proportion est supérieure auprès des femmes (47 %) ainsi qu’auprès de parents (56 %).
• 33 % des Québécois ont affirmé avoir été incapables de payer entièrement leur compte de carte de crédit au cours de la dernière année. Les femmes (37 %), les parents (45 %) et les personnes âgées de moins de 55 ans (40 %) ont été plus nombreux à éprouver une telle difficulté dans la dernière année.
• 42 % des Québécois affirment avoir de la difficulté à économiser. Même si 50 % des Québécois font un budget personnel ou familial de façon rigoureuse, 27 % des Québécois sont incapables de s’en tenir à leur budget. De plus, 31 % des Québécois manquent d’argent et doivent se priver régulièrement.
• Pour le tiers (32 %) des personnes moins fortunées (revenu familial inférieur à 40 000 $), l’épicerie est une source de stress financier. L’épicerie est également une source de stress financier pour 31 % des Québécois ayant un ou plusieurs enfants. Les femmes (22 %) sont également considérablement plus nombreuses à éprouver un stress par rapport à l’épicerie.
Cliquez ici pour accéder à l’étude complète de Léger Recherche Stratégie Conseil.