C’est le festival le plus familial de la famille d’evenko (Heavy Montréal, Osheaga et l’Ile Soniq et plusieurs autres). Plusieurs parents ont emmené leur enfant de tous âges, femmes enceintes, bébés en poussette, une petite fille qui commence à marcher et un peu plus vieux, il faut commencer jeune à les emmener dans des festivals pour qu’il puisse découvrir plusieurs courants musicaux.
[masterslider id= »196″]77 Montréal était de retour pour une 2e année au Parc Jean Drapeau, cette journée de musique punk et autre style si rapprochant avec comme groupes invités Rise Against, Suicidal Tendencies, Afi, The Planet Smasher, Sick of it all, L7 et bien d’autres. Le soleil c’est pointé le nez pour le bonheur de tous et surement d’Evenko, plusieurs ont dû repartir avec des coups de soleil. Encore cette année le tout s’est passé du côté de l’île Notre-Dame, car le réaménagement du parc n’est pas encore terminé. Il y avait 2 grandes scènes côté est et ouest et une plus petite, la scène du Jardin.
Pour commencer ma journée, je me suis rendu à la scène du Jardin pour photographier le groupe Pussy Stench et ensuite direction Steve Ignorant with Paranoid Visions sur la scène est. Après les photographies de ces 2 groupes, je me suis rendu à la tente média située assez loin du site: c’est pour moi le seul point négatif de la journée.
Ensuite direction de la scène ouest pour photographier et écouter le groupe L7, un groupe phare des années grunge. Le groupe s’est reformé en 2014 pour entamer une tournée réunion, entièrement composé de la gent féminine. Elles étaient en grande forme malgré la cinquantaine, et elles ont prouvé comment rocker par un beau soleil d’après-midi. Elles ont ouvert le spectacle avec leur plus grand au cours de quelques chansons. Ce fut pour moi, un des moments forts de la journée, soit le retour en force de L7.
Ensuite direction scène est pour le groupe Montréalais, The Planet Smasher et leur musique ska qui est en parfaite symbiose avec la température. Partir avec Life of the party fut un excellent choix pour mettre le party dans la place, la foule skankais et sautait partout pour ce groupe qui est excellent en concert. D’autres titres comme Surfin’ in Torino, Super orgy porno party et Sk8 or die. Même sur l’une des chansons, le chanteur Matt demanda à la foule de s’accroupir et à go de sauter, un autre beau moment de la journée.
Anti-flag était de retour en sol montréalais, suite à son passage au Pouzzafest au mois de mai. Groupe chouchou de la scène punk, toutes les fois qu’ils viennent en concert, ils mettent le feu dans la place et ce fut le cas. Comme à son habitude le bassiste Chris#2 saute de partout même de leur ampli. Les textes sont politiques, contre l’antifascisme, le sexisme, le racisme. On a eu la chance d’entendre Fuck Police Brutality, Broken Bones, Die for the government qui fut ma chanson préférée et une reprise du groupe The Clash, Should I stay or should I go. Le chanteur bouge aussi, mais l’autre guitariste reste plus de son côté, Chris#2 s’est même permis une petite séance de body surfing. Autre bonne performance du groupe.
Suicidal Tendencies et leur crossover étaient de retour à Montréal après une absence de 6 ans. Le groupe ne vient pas souvent donner des concerts dans notre région et c’est pour ça qu’il y avait une très bonne foule devant la scène pour les accueillir. Petit fait cocasse chaque membre du groupe porte un bandeau sur la tête à l’exception du nouveau batteur Dave Lombardo anciennement de Slayer. Dès l’arrivée du chanteur Mike Muir, la foule était en liesse. Malgré ses 55 ans, il n’a pas perdu de sa fougue en courant de chaque côté de la scène et faisant quelques mimiques tout en chantant. Le tout a commencé avec Suicide’s an alternative, You’ll be sorry et pour ma part ce fut la chanson I saw your mommy qui m’a fait bouger le plus. Ce fut une excellente prestation de tous les musiciens, le seul point négatif est qu’on ne voyait pas la figure de Dave Lombardo, mais on entendait bien ses prouesses avec ses baguettes. En espérant que le groupe revienne dans un avenir rapproché.
Rise Against était la tête d’affiche de ce deuxième 77 Montréal et ce fut un excellent choix. Leur dernière venue à l’Olympia avaient fait tout un tabac. Ils ont entamé avec la chanson The Violence, Satellite, il y avait des éclairages épatants et le son était excellent, dommage pour les résidents de St-Lambert, mais bon c’est un autre sujet! Tous les membres occupent bien la scène même que le chanteur Tim McIlrath s’est permis de descendre dans la foule, à la plus grande joie des admirateurs réunis devant la scène. Autre groupe politisé de la journée avec leur texte, juste en face d’eux, on pouvait voir la pleine lune qui donnait une touche de magie. La foule connaissait et criait les paroles des chansons avec le chanteur, tandis que les guitaristes s’échangeaient leurs côtés de scène. Un peu plus tard Tim est apparu seul avec sa guitare acoustique devant nous pour nous interpréter la chanson Voices off camera de leur album acoustique qui venait juste de sortir. Ensuite le groupe a interprété les chansons People live here, Hero of war, Swing life away. Pour le rappel, on a eu droit au chanson Make it stop, Like the angel et Prayer of the refugee.
Ce fut une autre excellente journée de musique punk pour le festival 77 Montréal qui en était à sa seconde édition, en nous apportant des groupes qui ne viennent pas souvent, tels que L7, Suicidal Tendencies, Doa et autres groupes bien aimés: Rise Against, Anti-Flag, The Planet Smasher. En espérant une troisième édition pour voir et entendre d’autres groupes qui ne viennent pas souvent nous visiter. Merci à evenko de leur invitation.