Conteur adulé, Fred Pellerin continue de prendre sa place comme chanteur-conteur de très belle façon avec son nouveau disque. Il faut l’entendre reprendre «Amène-toi chez nous» de Jacques Michel, sur le ton d’un ami consolateur. L’auditeur a l’impression réconfortante que Fred lui parle. Bouleversant dans «La chanson du camionneur» (Pierre Roger Rochette), le plus célèbre fils de Saint-Élie-de-Caxton aborde délicatement la question de la mort avec «Je redeviens le vent» (Martin Léon et Manuel Laroche) et «Je m’envolerai» ( traduction de Daniel Lavoie de I’ll fly away d’Albert E. Brumley). La plupart du temps, la guitare et la voix suffisent à porter ces chansons douces. Certes, il ne faut pas trop compter sur cet album pour faire lever vos partys des Fêtes, mais Après a néanmoins de quoi faire voyager, peut-être même au-dedans de soi.
3 / 5