Simple mais efficace, Torquil Campbell réussit sans difficultés à nous transporter dans son aventure qui prend une tournure un peu mystérieuse. Ce “one man show” qui termine cette semaine au Centaur m’a agréablement surprise et j’en suis sortie comblée et étonnée.
C’est lors d’une soirée glaciale que je me rends au Centaur dans le Vieux-Port de Montréal. Arrivée dans la salle, une douce mélodie nous enchante et réussit à créer une atmosphère plutôt intime. Sur une scène dépouillée, Torquil apparaît. Il nous explique que le 4e mur n’existe pas et qu’il est ici pour nous raconter son intrigue. Tout au long de la pièce, il nous interprètera des chansons originales; ses talents de chanteur sont définitivement mis en valeur.
Torquil est un narrateur impressionnant. Il nous transporte dans son univers et réussit brillamment à incarner les multiples personnages nécessaires au dénouement. Sans trop dévoiler, il nous relate sa rencontre fortuite avec le meurtrier Christian Gerhartsreiter, aussi connu sous le nom de Clark Rockefeller. Son histoire m’a renversée et j’ai complètement accroché du début à la fin. Ce rendez-vous insolite avec un imposteur incarcéré dans une prison en Californie surprend et est déconcertant.
Ce spectacle est un plaisir non seulement pour les péripéties mais pour le talent de « story-telling » de Torquil Campbell. Accompagné d’un seul musicien, il parvient à nous plonger dans son imagination et dans son récit qui pourrait être confondu avec un documentaire/meurtre et mystère.
True Crime est présenté au Centaur jusqu’au 27 janvier. Visitez le site du Centaur au : https://centaurtheatre.com/