Mercredi soir, le Théâtre St-Denis recevait en grande première médiatique, le troisième one man show de Philippe Bond intitulé: Merci. Un spectacle concentré sur sa nouvelle vie de famille avec la venue de son garçon, Axel. Pour tout décor, un grand mur sur lequel il était écrit merci de façons stylisées, ainsi que des jeux de lumière songés et adaptés aux propos.
[masterslider id= »262″]D’entrée de jeu, Bond, qui semblait en pleine possession de ses moyens, a raconté des anecdotes concernant des spectateurs dont l’un s’est enfargé et a renversé ses consommations tandis qu’un autre a quitté avant la fin, contraint par un couvre-feu imposé par le tribunal.
Puis il est passé aux événements entourant l’accouchement de sa blonde : il ne voulait pas voir l’enfant sortir, prétextant que c’était le job du médecin et pas la sienne, ni voir son bébé en train d’abîmer la porte-patio de sa femme. J’ai eu cette impression qu’il était très proche de la réalité, car j’ai vécu les mêmes expériences. Autre anecdote, mais un peu dégoûtante selon moi, quand le docteur a demandé s’il voulait garder le placenta, même Google et Ricardo n’ont pas de recette.
Ne prenant ni pause pour reprendre son souffle ou boire de l’eau pour se rafraîchir, l’humoriste a poursuivi en parlant de son père. Surnommé le farfadet des Laurentides, le taquin de papa, source inépuisable d’anecdotes, a même peinturé un sapin mort sur le terrain de Philippe. En fait, toute sa famille a eu droit à sa petite histoire: son frère pour les tableaux installés sur les poteaux d’Hydro, sa mère pour ses au revoir quand il quitte la maison, son grand-père au casino de Las Vegas, sa grand-mère qui perd son dentier en vomissant sur son lit d’hôpital et sa blonde avec son tire-lait usagé.
Mais le plus drôle de la soirée est sans doute l’histoire de la dame qui a eu une crevaison sur l’autoroute 15, récit qu’il a relayé sur les ondes de la radio. Bond est un habile conteur grâce à la précision chirurgicale qu’il utilise dans ses descriptions.
Tous au long du spectacle, je me demandais pourquoi il avait choisi le titre Merci, car il n’y a pas de référence directe. C’est à mon retour en sortant le carton du spectacle remis aux spectateurs à l’entrée, que derrière la photo de Philippe on peut remarquer qu’il remercie son père, Sylvain Larocque et Joseph Saint-Gelais qui font partie de son équipe de création, les 350 000 spectateurs qui sont venus voir ses deux premiers spectacles, toutes les salles du Québec, plusieurs autres mercis et il termine avec Je vous présente donc mon 3e spectacle qui s’intitule : MERCI.
De nouvelles supplémentaires pour Merci de Philippe Bond les 25 et 26 juillet au théâtre Jean-Duceppe dans le cadre du Festival Juste pour rire.
Avec déjà 30 000 billets vendus à travers le Québec, Philippe Bond est fier d’annoncer qu’il accueillera le public pour deux supplémentaires Montréalaises! C’est un rendez-vous les 25 et 26 juillet prochain au Théâtre Jean-Duceppe dans le cadre du Festival Juste pour rire. C’est un grand retour pour l’humoriste à ce festival puisqu’en 2016, il y présentait son deuxième spectacle Phil Bond 2.
Philippe retrouve pour Merci son équipe de choix : Joseph Saint-Gelais, conseiller à la mise en scène, Sylvain Larocque à la script-édition et Karl Gaudreau à la scénographie et à la conception des éclairages.
Pour en savoir davantage, visitez : philippebond.com ou suivez-le sur ses pages Facebook et Instagram.
Photos: Sébastien Jetté