Des quatre cents virtuoses de la voix humaine, soit le plus personnalisé des instruments musicaux de notre humanité, un jury préliminaire a opéré une sélection des 24 meilleures voix actuelles qui, à son humble avis, méritaient d’être invitées à se présenter sur la scène de la Salle Bourgie du Musée des Beaux-arts de Montréal du 25 au 31 mai 2025.
Concours bicéphale: Mélodies et Arias
Il y a donc deux volets au Concours de Montréal, le plus spectaculaire étant celui des grands airs d’opéras (on le qualifie donc du volet Arias… qui signifie airs en langue italienne) qui seront enveloppés en demi-finale et en finale par la somptuosité sonore de l’Orchestre Symphonique de Montréal les 3, 4 et 6 juin à notre inégalable Maison Symphonique du Quartier des spectacles.
Intimité du chant épousé au piano
Mais, avant ce grand déploiement orchestral, il y aura le plus intime volet du Concours baptisé Mélodies où chacune de celles choisies par chacun(e) des artistes en scène se voit accompagnée au piano de concert par d’adroits accompagnateurs à la réputée Salle Bourgie. Ainsi, ces moments mélodiques de haute poésie ponctueront les débuts du Concours. Et oui, bien entendu, le Concours offre un Grand Prix Mélodies indépendant de celui du Grand Prix du volet Arias.
Rendez-vous dès dimanche 25 mai
C’est ainsi que s’esquissera en ce concours le talent des concurrents en lice tout d’abord par des éliminatoires, dès 13h30 le dimanche 25 mai, suivi par deux jours entiers de demi-finales (appelée Étape 2) les 28 et 29 mai et, enfin, de la grande finale volet Mélodies qui aura lieu pour 5 finalistes choisis parmi 24, le samedi 31 mai prochain toujours à la Salle Bourgie.
Voix et tessitures
On compterait en lice plus d’une dizaine de sopranos, en plus des trois mezzo-sopranos, aucune contralto cependant ni contre-ténor, trois ténors, trois basses, trois barytons, deux barytons-basses.
Pays de haute tradition musicale
Les compétiteurs viennent de Corée du Sud, de Chine, des USA (incluant Puerto Rico), du Canada (y compris du Québec et d’une binationale de Pologne et d’un autre d’Ukraine), de France, de Russie, de Norvège, d’Allemagne, de Colombie, d’Allemagne, du Nicaragua, Thaïlande, du Mexique, d’Australie et de Grande-Bretagne.
Occasion unique de se cultiver
Les seules deux représentations mercredi et jeudi 28 et 29 mai offriront aux amoureux de la grande musique l’occasion, en quelques heures seulement, de se familiariser avec des œuvres des compositeurs suivants: Franz Schubert, Alberto Ginastera, Jacques Ibert, Hector Berlioz, Richard Strauss, Antonin Dvorak, Gustav Mahler, Henri Duparc, Jean Sibelius, Benjamin Britten, Maurice Ravel, Johannes Brahms, Luigi Aditi, Kut Weil, Robert Schumann, Reynaldo Hahn, Vivian Fung, Serge Rachmaninov, Franz Liszt, Cécile Chaminade, Joaquín Turina, Ralph Vaughan Williams, Mykola Lysenko, Hugo Wolf, Francis Poulenc, Gabriel Fauré, Fernando Obradors, Alexander von Zemlinsky.
Tour de Babel ou florilèges sonores?
Les langues originales de ce volet de mélodies seront, ce dimanche à lui seul, tout d’abord le français, puis l’allemand, le russe, l’espagnol, l’italien, le tchèque et sans doute une autre langue d’Asie et/ou d’Europe de l’Est, car il se trouvera un compositeur et deux compositrices dont j’ignorais jusqu’à maintenant l’existence -donc forcément la partition- et dont j’écouterai pour la première fois de ma vie une œuvre… en je ne sais encore quelle langue.
Dimanche 25 mai, 13 h 30
Daniel Noyola, Mexique
Hedvig Haugerud, Norvège
Fleuranne Brockway, Australie
Ruby Dibble, États-Unis
Karoline Podolak, Canada et Pologne
Dimanche 25 mai, 19 h 30
Kresley Figueroa, États-Unis (Puerto Rico)
Ihor Mostovoi, Canada et Ukraine
Julia Muzychenko-Greenhalgh, Russie
Theodore Platt, Royaume-Uni
Laureano Quant, Colombie
Renseignements : site du CMIM
Billets : billetterie de la Place des Arts































































