Musicienne à l’âme rebelle, Valérie Milot met la harpe de l’avant, toujours de manière inattendue. Elle dévoile ici la splendeur de son instrument avec une première mondiale : la création de Rituel et Danse du compositeur québécois Denis Gougeon.
Ce concert est sous le signe de la harpe, avec, en première partie, l’Ouverture Rosamunde, qui n’est autre que l’ouverture de La harpe magique. Cette petite musique de scène de Franz Schubert fut composée principalement pour le théâtre. Deux siècles plus tard, c’est la musique qui a survécu à la pièce, une belle mise en bouche pour ce concert tout en douceur.
La « critique » a mis longtemps à comprendre que Schumann composait ses orchestrations comme ses œuvres pour piano, alors que ses symphonies regorgeaient d’inventions musicales. Pour sa Symphonie no 4, qu’il a remaniée pendant dix ans, Schumann a voulu faire éclater le cadre formel de la symphonie en enchaînant les quatre mouvements sans interruption. La première, présentée avec les pianistes Clara Schumann et Franz Liszt dans l’orchestre, fut proclamée comme un grand succès.
Et pourquoi ne pas répondre à l’Invitation à la danse de Weber pour clore ce concert? Cette valse fougueuse dédiée à son épouse a été initialement composée pour piano, pour ensuite être orchestrée par Berlioz.
Bramwell Tovey, chef
Valérie Milot, harpe
Schubert : Ouverture Rosamunde
Schumann : Symphonie no 4
Gougeon : Rituel et Danse pour harpe et orchestre (création)
Weber : Invitation à la danse
https://www.osq.org/concerts/invitation-a-la-harpe/