Un projet d’envergure se concrétise pour des étudiants de l’Atelier d’opéra du Conservatoire de musique de Montréal qui présentent Cendrillon de Massenet. En plus d’une vingtaine de solistes (incluant les doublures), on a fait appel au choeur les Voix Parallèles de l’école de musique Vincent-d’Indy. Tout ce beau monde est accompagné de l’Orchestre symphonique du Conservatoire de Montréal. Quant au rôle-titre, il est confié à la soprano Klara Martel-Laroche, étudiante en chant au CMM.

Cendrillon est un opéra en quatre actes et six tableaux, du compositeur français Jules Massenet, sur un livret d’Henri Cain et de Paul Collin, basé sur le conte Cendrillon de Charles Perrault. L’œuvre est présentée pour la première fois à l’Opéra-Comique, à Paris, en 1899. La production est un succès instantané et sera jouée une cinquantaine de fois, dès sa première saison.

Au-delà du conte de fée

L’histoire de Cendrillon ? Rappelez-vous : Pandolfe regrette son remariage avec l’irascible comtesse de la Haltière, dont les deux filles persécutent sa propre fille Lucette. Cette dernière, surnommée Cendrillon, n’est pas autorisée à participer au grand bal auquel toute la maisonnée se prépare. Heureusement, Cendrillon peut compter sur l’aide de la Fée, sa marraine, qui la transforme en une belle et mystérieuse inconnue. Magnifiquement parée, Lucette peut se rendre au bal où elle subjugue le Prince Charmant qui fera ensuite tout pour la retrouver.

Bien que cette histoire exerce encore une certaine fascination à notre époque, elle n’est pas le seul atout de cet opéra. «Au-delà du conte de fée, Cendrillon est un chef-d’oeuvre de lyrisme… qui saura transporter un public de tous les âges», estime Romain Pollet, chef de chant et responsable de l’Atelier d’opéra du Conservatoire de Montréal.

De jeunes «pros»

Au coeur de ce projet impliquant quelque 90 chanteurs et musiciens, on retrouve le chef d’orchestre Jacques Lacombe. Véritable globe-trotter, maestro Lacombe est directeur musical de l’Orchestre symphonique de Mulhouse (France), après avoir été chef d’orchestre principal de l’Opéra de Bonn (Allemagne) et directeur musical du New Jersey Symphony Orchestra. Au fil des ans, il a aussi collaboré avec plusieurs orchestres en Océanie et en Asie. Parallèlement à tout cela, il est titulaire de la classe de direction d’orchestre du Conservatoire de musique de Montréal depuis 2015.

«Je travaille avec les jeunes de l’Orchestre du Conservatoire, pratiquement de la même façon qu’avec des professionnels. La seule petite différence, c’est qu’il faut parfois réexpliquer certaines nuances, mais dans l’ensemble, les répétitions se déroulent rondement.»

À guichet fermé

L’engouement pour la féerie de Cendrillon est tel en cette fin de février 2020 que tous les billets se sont envolés comme par magie et que les trois représentations sont à guichet fermé.

Carmina Burana  

Jacques Lacombe s’empresse alors de nous proposer un autre rendez-vous avec l’Orchestre du Conservatoire de musique de Montréal qui va bientôt présenter Carmina Burana, réunissant plus de 400 musiciens et chanteurs, à la Maison symphonique.

Cendrillon, opéra de Jules Massenet

Atelier d’opéra du Conservatoire de musique de Montréal, Les Voix Parallèles de l’école de musique Vincent-d’Indy et l’Orchestre symphonique du Conservatoire de Montréal

Chef d’orchestre : Jacques Lacombe

Chef de chant et responsable de l’Atelier d’opéra : Romain Pollet

Metteur en scène : Isabeau Proulx Lemire

Théâtre Rouge du Conservatoire : 20, 21 et 22 février COMPLET

Klara Martel-Laroche (soprano), étudiante en chant au CMM (interprète de Cendrillon)

Carmina Burana et le Sacre du printemps

Orchestre symphonique du Conservatoire de musique de Montréal, Orchestre de chambre I Musici de Montréal, le Chœur du Conservatoire, le Chœur de l’école secondaire Joseph-François-Perrault et le Chœur des enfants de Montréal

Programme :

Sacre du printemps, Igor Stravinski

Carmina Burana, Carl Orff

Chef d’orchestre : Jacques Lacombe

Solistes : Aline Kutan (soprano), Antoine Bélanger (ténor) et Alexandre Sylvestre (baryton-basse)

Maison symphonique

7 mars 2020