Une foule en fête a pris d’assaut le MTelus pour la grande première montréalaise de Charlotte Cardin, ce vendredi soir (29 avril). L’autrice-compositrice québécoise se produira d’ailleurs 13 fois (!) à guichets fermés dans cette salle emblématique de la rue Sainte-Catherine. Au programme : les chansons de son album Phoenix, sorti il y a un an et quelques surprises…
Sa silhouette élancée et ses longs bras ondulent dès son entrée en scène avec Passive Agressive. C’est l’euphorie dans la salle !
Accompagnée de deux musiciens (batterie, guitares, claviers), elle enchaîne avec Daddy et Sad Girl ; on chante avec elle. Elle est heureuse la Charlotte et ça se voit ! Elle nous couvre de mercis d’être au rendez-vous, après cette longue attente.
Elle explique qu’elle aurait pu se produire dans une plus grande salle mais qu’elle a préféré garder une certaine proximité avec le public. Ses admiratrices et admirateurs lui crient bravo ! On trinque sans trop de contraintes… la plupart des fêtards ont vite laissé tombé le masque.

Aux longs jets de lumière qui balaient la scène s’ajoutent des vidéo-projections de vagues sur Oceans, alors qu’une colombe géante apparaît pour XOXO. En général, l’artiste s’en tient à des interprétations assez proches des versions originales, en intégrant des séquences entendues sur l’album, entre autres pour ce qui est des choeurs.
Puis, la chanteuse s’accompagne seule à la guitare pour la touchante Sun Goes Down (Buddy). C’est l’un des temps forts de la soirée.
Et quel plaisir d’entendre Cardin reprendre Fous N’importe où de Daniel Bélanger. «C’est mon idole!» clame-t-elle avant de se lancer dans ce texte cocasse et bien représentatif de nos printemps souvent tardifs : «L’hiver encore tire à sa fin / Il coule dans les pores des souterrains / Emporte avec lui frissons, jurons / Les longues nuits, les caleçons longs…» La chanteuse s’amuse, nous aussi !
De son EP Big Boy, elle reprend Dirty Dirty en duo avec Zach Zoya, un rappeur de Rouyn-Noranda qui est venu réchauffer la salle en début de soirée.
On reconnaît presque chaque pièce dès les premiers accords. Sex to me, Anyone who loves me, on les sait par coeur ou presque, en ce soir de retrouvailles. Sur Meaningless, la chanteuse et ses acolytes offrent une amusante danse en ligne.
Si le côté visuel de la soirée est soigné, on déplore des problèmes de retours de son récurrents. Souhaitons que ce sera corrigé pour ceux qui seront au MTelus, ce soir.
Cela dit, le spectacle est un peu court. En fait, l’ensemble des pièces au programme ne totalise qu’une heure environ. Avec les présentations et le rappel, Phoenix dure tout juste 80 minutes.
Pourquoi ne pas ajouter quelques chansons et pourquoi pas en français ? Après tout Charlotte Cardin est maintenant l’une des chanteuses les plus populaires du Québec et elle se produira à de nombreuses reprises dans la Belle Province devant des assistances essentiellement francophones.

Phoenix est présenté à guichets fermés au MTelus, le 30 avril ainsi que le 1er et le 2 mai.
Ensuite, du 18 au 21 mai, Cardin sera à l’Impérial de Québec, où elle avait déjà donné quatre concerts en mars dernier.
Retour à Montréal, au MTelus, du 27 au 29 mai, puis du 20 au 26 juin.
Enfin, une version vidéo du spectacle intitulée Phoenix Experience est disponible sur iTunes/Apple TV.
VOS BILLETS POUR CHARLOTTE CARDIN —->






























































