Alors que plusieurs films font leur arrivée en salle de cinéma, dont le très attendu Dune deuxième partie, de Denis Villeneuve, on retrouve également 3 films québécois dont Tu ne sauras jamais de Robin Aubert, Au boute de rien pantoute avec Marcel Sabourin, ainsi que Chez les beaux-parents, une comédie très attendue. C’est ce dernier que je suis allée voir, ainsi que le drame biographique One Life avec Anthony Hopkins.
Chez les beaux-parents Un film de James A. Woods, Nicolas Wright
Présenté en V.O.F. et en V.O.S.-T.F. Durée: 1110 min
Sélection jeune cinéphile
Résumé : Gordon, un professeur d’anglais à Brooklyn, est tombé follement amoureux d’une Québécoise, elle aussi amoureuse de lui. Mais leur avenir est plongé dans les limbes lorsqu’elle passe un entretien pour un poste de chef exécutif dans sa ville natale de Québec. À la consternation de Gordon, la future patronne de sa conjointe s’avère également être son ancienne amoureuse, une célèbre chef à la tête d’une émission de télévision à succès.
La bande-annonce de ce film est un bon indicateur du genre de comédie que l’on peut s’attendre. Zac Braff est hilarant dans le rôle de Gordon. Avec plusieurs situations comiques qui le mettent dans le pétrin, cet acteur joue merveilleusement bien l’humour physique et les expressions faciales humoristiques. Il m’a fait penser parfois à Pierre Richard ou même Louis De Funès, avec son humour assez physique. Il se fait pourchasser par un cygne. Il tente de dégager une bague de la vieille grand-mère dans son sommeil. Bref ce sont des situations comiques qui fonctionnent bien. Antoine Olivier Pilon est également très drôle dans le rôle du fils qui doit reprendre la ferme familiale, mais il préfère boxer et rêve d’être policier. C’est rare de voir un rôle comme celui-ci pour cet acteur et il s’en tire vraiment très bien. Il a une belle répartie dans ses répliques et il est très bon dans un rôle comique.
Luc Picard sait se montrer persuasif et incarne à merveille le père qui veut le bien pour sa fille, mais aussi qui doit défendre sa ferme pour la conserver. Pour les autres acteurs et actrices, elles sont plutôt secondaires et bonnes sans plus. Vanessa Hudgens défend bien le rôle de la vilaine. Elle est surprenante.
Naturellement, c’est fabuleux que cela se passe majoritairement à Québec. On voit de superbes paysages du fleuve, aux abords du boulevard Champlain. Le quartier Petit-Champlain, le château, les rues du Vieux-Québec, tout est bien exploité à l’écran. C’est préférable de le voir sur grand écran.
Comédie écrite et réalisée par James A. Woods & Nicolas Wright. Int.: Evelyne Brochu, Zac Braff, Antoine Olivier Pilon, Luc Picard, Vanessa Hudgens.
One Life (Une Vie) Un film de James Hawes
Présenté en V.O.A. et en V.O.S.-T.F. Durée: 110 min
Sélection jeune cinéphile
Résumé : Prague, 1938. Alors que la ville est sur le point de tomber aux mains des nazis, un banquier londonien va tout mettre en œuvre pour sauver des centaines d’enfants promis à une mort certaine dans les camps de concentration. Au péril de sa vie, Nicholas Winton va organiser des convois vers l’Angleterre, où 669 enfants juifs trouveront refuge. Cette histoire vraie, restée méconnue pendant des décennies, est dévoilée au monde entier lorsqu’en 1988, une émission britannique invite Nicholas à témoigner. Celui-ci ne se doute pas que dans le public se trouvent les enfants – désormais adultes – qui ont survécu grâce à lui…
Ce film est bouleversant! Quand on sait en plus que c’est basé sur la réalité. WOW! J’ai adoré. Anthony Hopkins est magnifique comme toujours dans ce rôle, mais ce sont Helena Bonham Carter et Johnny Flynn qui crèvent l’écran dans leur interprétation de la mère de Nicholas et le jeune Nicolas, en 1938, alors qu’ils tentent le tout pour le tout pour sauver le plus d’enfants possible, avant que Hitler bloque toutes les routes.
J’étais littéralement cloué sur mon siège, tellement j’étais happée par l’histoire. Il y a beaucoup d’humanité, d’émotions, de dévouement dans ce film. C’est beau de votre cette solidarité, ce courage, cette détermination. Il est certain que cela fait penser un peu à ce qu’on a pu voir au début de la guerre en Ukraine, alors que plusieurs certaines et voire milliers de personnes se sont réfugiés dans d’autres pays.
Ce que je trouve remarquable dans ce film, c’est de voir comment c’est bien expliqué, toutes les procédures qu’ils ont dû suivre pour arriver à leurs fins. Pour chaque enfant, ils devaient trouver un parent à Londres pour l’accueillir, ainsi qu’une somme d’argent d’avance, et obtenir le visa, en quelques jours seulement. Et bien sûr, il fallait convaincre les parents de laisser aller leurs enfants avec des inconnus.
Naturellement, la fin, avec la rencontre avec les enfants réunis après près de 50 ans, m’a totalement bouleversé. Un film à voir absolument.
Drame biographique historique réalisé par James Hawes. Scén.: Lucinda Coxon, Nick Drake, d’après le livre de Barbara Winton. Mus. orig.: Volker Bertelmann. Int.: Anthony Hopkins, Helena Bonham Carter, Johnny Flynn, Jonathan Pryce.
Pour l’horaire de tous ces films au cinéma Le Clap ainsi que la liste des autres films présentés dans ce cinéma : http://www.clap.qc.ca/