Diane Juster, une figure emblématique de la scène musicale québécoise, reconnue pour son talent de parolière, de compositrice, d’interprète et de pianiste a été honorée cette année en tant que lauréate des prestigieux Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle. Née le 10 décembre 1946 à Montréal, Québec, Diane Juster a dès son plus jeune âge montré un intérêt marqué pour la musique. Elle commence à étudier le piano à l’âge de cinq ans et développe rapidement ses compétences musicales.
Sa carrière prend véritablement son envol dans les années 1960, lorsqu’elle se lance dans l’écriture de chansons et dans l’interprétation. Elle se fait remarquer pour ses talents multiples, composant des chansons touchantes et interprétant avec émotion ses propres créations. Son style mêle habilement des influences pop, folk et jazz, ce qui lui permet de toucher un large public.
Diane Juster devient rapidement une artiste respectée dans le milieu musical québécois. En 1981, elle co-fonde la Société professionnelle des auteurs et des compositeurs du Québec aux côtés de Luc Plamondon et Lise Aubut, une étape majeure dans l’histoire de la protection des droits d’auteur au Québec.
Parmi ses œuvres les plus célèbres, on trouve Je ne suis qu’une chanson, qui devient un véritable hymne et qui est magnifiquement interprétée par Ginette Reno. Cette chanson remporte un vif succès et consolide la réputation de Diane Juster en tant que parolière de talent. Son succès se consolide avec la merveilleuse chanson, Ce matin.
Au fil des décennies, Diane Juster continue à écrire, composer et interpréter de la musique qui touche les cœurs et inspire les esprits. Elle a su s’adapter aux évolutions de l’industrie musicale tout en restant fidèle à son style et à sa passion pour la musique.
Son parcours artistique est jalonné de récompenses et de reconnaissances, témoignant de l’impact profond qu’elle a eu sur la musique québécoise. Diane Juster demeure une figure incontournable de la culture québécoise, une artiste dont l’héritage musical perdurera à travers les générations.
Photo : Angie Dupuis