Après avoir fait une tournée de promotion pour présenter cette comédie dramatique en grande première, Les Films Opale présentent enfin en salle le film Au revoir le bonheur de Ken Scott, dès le 17 décembre. Présenté d’abord aux Îles-de-la-Madeleine le 1er décembre dernier, endroit où a eu lieu le tournage, cette comédie sur le thème de la famille est écrite et réalisée par Ken Scott, et met en vedette entre autres, François Arnaud, Antoine Bertrand, Louis Morissette, Patrice Robitaille, Julie Le Breton, Charlotte Aubin, Elizabeth Duperré, Marilyse Bourke, Geneviève Boivin-Roussy et Pierre-Yves Cardinal.
Mon appréciation du film Au revoir le bonheur sera disponible le jour de la sortie du film en salle, le 17 décembre
Voici les entrevues avec Ken Scott, Antoine Bertrand et Élizabeth Duperré.
Questions pour : Ken Scott :
Comment avez-vous trouvé l’idée de ce scénario ?
« J’avais plusieurs envies. J’avais envie de parler du bonheur évidemment. J’avais aussi envie de parler de la famille sur un ton de la comédie dramatique, parce que je trouve que la famille, ça ressemble beaucoup à une comédie dramatique. Il y a de l’émotion, du drame. Il y a de beaux moments, et des moments où l’on rit. Et je pense que les gens aiment voir ces films-là parce qu’ils s’y reconnaissent. »
Comment s’est fait le choix des acteurs, je pense entre autres aux 4 frères avec des choix surprenants pour le rôle plus comique à François Arnaud et le nostalgique effacé à Antoine Bertrand ?
« Ça faisait 10 ans que je n’avais pas tourné au Québec, parce que j’ai fait des projets aux États-Unis et en Europe. Et là, j’étais content de revenir et de retrouver quelques acteurs avec qui j’avais déjà travaillé. Antoine, Patrice, Julie Le Breton, avec eux, je sais que j’ai déjà une grande complicité, donc je pense à eux pour un rôle. Je leur envoie le scénario, on en discute autour d’un café et on s’entend sur une vision commune. Tandis que les acteurs avec qui je n’ai jamais travaillé, je les vois en audition. Par exemple, François Arnaud, je l’ai vu en audition, pas pour voir s’il est talentueux, ça, il n’y a pas de doute là-dessus. C’est plus un essai pour voir si tous les deux on peut travailler ensemble et si on parle le même langage et qu’on a la même vision d’un personnage. »
J’adore la musique que vous avez dans le film. On a de douces mélodies au piano, plus dans la nostalgie et parfois plus festive et enjouée. Et il y a une chanson en anglais qui m’a complètement charmé. Pouvez-vous m’en parler de l’idée derrière cette musique ? Écoutez-le raconter la genèse de la musique.
Pour ceux qui veulent avoir accès à la trame sonore d’Au Revoir Le Bonheur (Bande originale du Film) de Nicolas Erreras, avec entre autres la superbe chanson Drop de Rock, de Graig Walker, elle est disponible entre autres sur iTunes et autres diverses plateformes comme spotify.
Il parait que ce n’est pas aux Iles que vous deviez tourner ce film, mais vu la COVID ce fut l’endroit choisi. À mon avis c’est un excellent choix. Qu’avez-vous eu à faire comme réécriture pour changer le lieu de votre histoire ? Écoutez-le parler de cette réécriture:
Antoine Bertrand
C’est un rôle qu’on vous voit peu souvent jouer, un personnage plutôt effacé, dans la nostalgie du passé, alors qu’on vous connaît comme un grand comique et une grande gueule à l’écran souvent. « C’est vrai que ce n’est pas le genre de rôle que je suis habitué de faire et même dans la vie, par rapport à ma personnalité, de jouer quelqu’un d’effacé, qu’on ne voit pas, c’est assez à l’opposé de ce que je suis dans la vie. Pourtant, ce n’était pas plus difficile à jouer pour moi pour autant. Premièrement, Ken avait bien écrit son scénario. Il me donnait la possibilité de jouer un personnage qui a la possibilité à la fois d’émouvoir et de faire rire, et parfois même tout cela dans une même scène. C’était donc un très beau terrain de jeu pour moi. »
Pourquoi ce projet vous intéressait-il? Pour le rôle ? Ou renouer avec Ken ? « Pour moi, un projet, c’est toujours l’histoire avant le rôle. Car en fait, j’aime autant jouer un petit rôle dans une bonne histoire que de jouer un grand rôle dans une pas bonne histoire. C’est toujours ma règle à suivre. » Écoutez la suite
Le fait de tourner aux Iles de la Madeleine cela devait être un plus pour vous ? « C’est sûr que de jouer aux îles c’était un plus. Comme le dit Ken, jouer aux îles en novembre, ça vient accoter cette mélancolie qui est dans le film, et sa finesse et sa tristesse aussi. Et naturellement, c’est joli aux iles et les gens sont accueillants. Évidemment, pour une équipe de tournage, on s’est senti tout de suite chez nous et ça aide beaucoup de se sentir accueillis à bras ouverts. »
Vous retrouvez Ken Scott comme réalisateur après 10 ans, depuis Starbuck. Est-ce qu’il a changé Ken comme réalisateur depuis 10 ans? «Ken, il est comme un bon vin, il se raffine tout le temps. Ken pendant le tournage, il est toujours doux. Il ne parle pas fort. Il ne s’emporte jamais. Il sait où il s’en va avec son film. » Écoutez la suite de sa technique de réalisation.
Vous avez joué en France dans quelques projets. Est-ce que vous avez d’autres projets ou envies d’y retourner en France ? « J’ai effectivement d’autres propositions de jeu pour la France et d’autres envies également. C’est sûr que je suis vraiment privilégié qu’on me propose une fois par année ou à tous les deux ans, quelque chose à tourner là-bas. J’adore la France et les Français. Et cela me fait voir du nouveau monde aussi. C’est sûr qu’ici, quand ça fait 20 ans que tourne au Québec, tu connais un peu tout le monde. Donc, là, ça me fait une nouvelle gang le fun à découvrir. J’y retourne donc au mois d’avoir prochain pour un autre film qui s’appelle P’tit Jésus. C’est l’histoire d’un père qui croit que son fils est la réincarnation du Christ. C’est évidemment une comédie. Mais avant, je vais tourner un film de Bashir Bensaddek qui avait fait en 2016, Montréal la Blanche. Le film s’appelle Le frère. C’est une très belle histoire. C’est un film québécois, mais il sera en partie tournée en France aussi. Donc, je suis comme appelé à y aller de toute façon en France haha! Donc, c’est ça pour cette année, seulement des films. »
Élizabeth Duperré
Votre personnage est celui d’Audrey la femme de l’auteur (Patrice Robitaille). Parlez-moi un peu d’elle et ce qui vous plaisait dans l’idée de jouer ce personnage ? «J’ai un personnage totalement en écoute et en bienveillance. Ken voyait vraiment Audrey comme la femme qui supporte son mari, coûte que coûte, malgré son bébé, qui était d’ailleurs mon vrai bébé, Paul-Émille. Il avait 5 mois et demi à l’époque. C’était il y a un an déjà. Donc, elle accompagne son mari et elle vient lui semer des petites suggestions de temps en temps et cela fait son chemin et il finit par mieux aller finalement. C’est donc un rôle de soutien dans tous les sens du terme. »
Et vous avez tourné aux Iles de la Madeleine. Est-ce que c’était tout tourné là-bas, ou en partie à Montréal aussi ? « Il y a certaines scènes à Montréal, comme à l’église, ou au théâtre ou encore au début dans nos appartements.» Écoutez-la parler des ILES De La MADELEINE
C’était comment d’être dirigé par Ken Scott ?
«Il est minutieux. Il est à l’écoute et il est très attentionné. Dans les premières journées, je n’avais pas encore mes scènes à moi, mais plutôt des scènes de groupe, où j’ai pu l’observer. Je voyais comment il agissait avec ceux qui devaient parler. Que tu aies 2 répliques ou que tu en aies 40, il te porte la même importance, la même attention. Il est vraiment minutieux. Il sait ce qu’il veut et il t’amène tout doucement vers son idée. En même temps, il reste très ouvert à ce qui se passe au moment présent. Il est aussi très calme et il a de la classe. Il prend soin de son œuvre, de son film, mais aussi de ses acteurs. Ken a comme une façon de raconter les choses, un peu à la manière d’une fable, d’un conte. Il est intelligent ce gars-là.»
Vous êtes retournés aux Iles au début de décembre pour présenter le film en grande première. Comment avez-vous vécu ce retour là-bas ?
«C’était merveilleux. C’est drôle, car quand on a atterri, Louis Morissette a dit, on dirait que c’était hier. Et c’est vrai. En plus, c’était un peu dans la même période que l’année d’avant pour le tournage. On a retrouvé avec bonheur les mêmes gens, ceux qui avaient travaillé sur le film. Il y a entre autres un homme, qui est le père d’un des jeunes acteurs enfants sur le film, qui pendant mon séjour m’avait monté un lit pour mon bébé et m’avait apporté plein de jouets pour lui. J’étais bien contente de le revoir et on a eu un si bel accueil à nouveau par tout le monde. Les gens étaient contents de nous revoir, mais aussi, ils semblent avoir grandement apprécié le résultat à l’écran. Ce fut un rapide, mais joyeux 24 heures. »
Vous avez présenté le film dans plusieurs villes déjà en avant-première. Quelle est la réaction des gens qui voient le film et comment le décrivez-vous ce film ? Écoutez-la parler des réactions.
Distribué par Les Films Opale, AU REVOIR LE BONHEUR prendra l’affiche le 17 décembre prochain partout au Québec.
https://www.lesfilmsopale.com/au-revoir-le-bonheur
DURÉE : 1h 48 minutes
LIEUX DE TOURNAGE : Iles de la Madeleine et Montréal
Comédie dramatique
FICHE ARTISTIQUE
L’ÉPICURIEN – NICOLAS FRANÇOIS ARNAUD
LE NOSTALGIQUE – THOMAS ANTOINE BERTRAND
LE BUSINESSMAN – CHARLES-ALEXANDRE LOUIS MORISSETTE
L’AUTEUR – WILLIAM PATRICE ROBITAILLE
LILIANE JULIE LE BRETON
CAMILLE CHARLOTTE AUBIN
VALÉRIE MARILYSE BOURKE
AUDREY ELIZABETH DUPERRÉ
LAURA LAMBERT GENEVIÈVE BOIVIN-ROUSSY
PHILIPPE LAMBERT PIERRE-YVES CARDINAL
FICHE TECHNIQUE
RÉALISATEUR KEN SCOTT
SCÉNARISTE KEN SCOTT
PRODUCTEUR CHRISTIAN LAROUCHE
DIRECTEUR PHOTO NORAYR KASPER, C.S.C.
DIRECTRICE ARTISTIQUE DANIELLE LABRIE
COSTUMES ANNE-KARINE GAUTHIER
SON CLAUDE LA HAYE
MONTAGE YVANN THIBAUDEAU
MUSIQUE NICOLAS ERRÈRA
DISTRIBUTEUR LES FILMS OPALE
Crédit photos : Réjeanne Bouchard et Shirley Noel