Le mardi 29 octobre dernier, le Théâtre Denise-Pelletier a présenté la première de Ma vie rouge Kubrick. Adaptée du roman de Simon Roy par Éric Jean, cette pièce a transporté le public dans un univers où souvenirs et oublis se confondent, à la manière d’un vertigineux voyage à travers le célèbre film de Stanley Kubrick, The Shining. Les deux représentations supplémentaires témoignent déjà du succès de cette production signée Les 2 Mondes.
Les amateurs de l’univers de Stanley Kubrick seront servis puisque cette adaptation théâtrale plonge le spectateur dans une atmosphère à la fois familière et troublante, rappelant les grands classiques du maître de l’épouvante. Si vous avez aimé The Shining, vous saurez apprécier!
À l’âge de 10 ans, The Shining a profondément marqué Simon Roy. Fasciné par l’univers de Kubrick, l’auteur a trouvé dans ce film un échappatoire, une véritable thérapie, une clé pour décrypter ses propres émotions et ainsi, trouver sa place dans le monde.
Ce film lui a permis de donner un sens à ses expériences et de guérir ses blessures intérieures. Nos blessures peuvent nous freiner, mais elles ne doivent pas nous définir. Transporté au théâtre, Ma vie rouge Kubrick nous pousse à avancer, à prendre conscience que nos actions d’aujourd’hui écrivent l’histoire de nos familles.
Les acteurs Mickael Gouin et Marc-Antoine Sinibaldi brillent dans cette performance et la mise en scène d’Éric Jean est un véritable kaléidoscope visuel, où le motif du double est omniprésent.
Grâce à un dialogue artistique étroit avec Simon Roy, jusqu’à son dernier souffle, Eric Jean a su retranscrire sur scène la fascination que ce dernier éprouvait pour l’oeuvre cinématographique. Ce spectacle offre par conséquent une nouvelle lecture de l’œuvre de Kubrick, tout en révélant comment elle a aidé Roy à faire face à son lourd héritage familial.
Entre hommage à Stanley Kubrick et exploration intime des méandres de la mémoire, « Ma vie rouge Kubrick » est une expérience théâtrale à ne pas manquer!
Photos : Yanick Macdonald
À la salle Fred-Barry jusqu’au 16 novembre