La pièce québécoise où André Robitaille et Louis Champagne incarnent le duo comique «Laurel et Hardy» arrive à Montréal, un an après sa création. D’entrée de jeu, le producteur Mario Provencher admet qu’après quelques représentations au Théâtre Hector-Charland, à L’Assomption, l’été dernier, le spectacle a été revu en profondeur.
«Au départ, on voulait raconter l’histoire des acteurs Stan Laurel et Olivier Hardy qui ont joué dans une centaine de films et demeurent sans doute le tandem le plus célèbre de l’histoire du cinéma. Mais, on s’est vite rendu compte que les spectateurs, eux, voulaient du comique. On a donc repensé et réécrit des numéros.» De plus, le metteur en scène Normand Chouinard a quitté l’équipe à cause de problèmes de santé et c’est Carl Béchard qui lui succède.
En plus d’avoir marqué l’histoire d’Hollywood, Laurel et Hardy qui devinrent un duo dans les années 1920, ont eu des vies souvent mouvementées et, notamment, des histoires d’amour «dignes des grands Feydeau», dit le producteur. «Leurs péripéties personnelles ont de quoi inspirer du théâtre à rebondissements. Il y a aussi de la vidéo, dans le spectacle, ainsi que de la musique composée par Frédéric Reddy, le frère de Francis Reddy.
Bref, Mario Provencher parle d’une production d’environ 500 000 $ qui, après avoir été plus ou moins bien reçue, aurait maintenant trouvé sa vitesse de croisière. «On a eu chaud, mais notre association avec Juste pour rire a dissipé bien des doutes ! En plus d’avoir l’honneur de présenter le spectacle au TNM, nous avons des contrats pour une vingtaine de dates, au cours des prochains mois.»
Laurel et Hardy
Texte : Patrice Dubois et Luc Michaud
Mise en scène : Carl Béchard et Normand Chouinard
Distribution : André Robitaille (Laurel), Louis Champagne (Hardy), Stéphane Archambault, Alexandre Bergeron, Bernard Fortin, Martin Héroux, Brigitte Lafleur, Alice Moreault et Marie‑Ève Soulard La Ferrière
Au Théâtre du Nouveau Monde, du 15 au 21 juillet