L’Orchestre Symphonique de Québec (OSQ) recevait il y a quelques jours un grand musicien et collaborateur de l’orchestre, soit le violoncelliste Jean-Guihen Queyras au Grand théâtre de Québec. En première partie du programme, l’Intermezzo, extrait de l’opéra Notre Dame de Franz Schimdt, a réjoui le public avec une émotion et un lyrisme émanant de cette magnifique composition.
Puis, dans La Mer de Claude Debussy, le chef Clemens Schuldt fait ressortir toutes les nuances de l’œuvre dans sa direction de l’orchestre avec une énergie, inspirée et inspirante. Une grande communication entre le chef et les musiciens qui passe très bien pour cette œuvre grandiose aux trois mouvements bien conçus et nuancés.
Par la suite, le fameux violoncelliste Jean-Guihen Queyras a pris place pour le remarquable Concerto pour violoncelle de Antonin Dvorak. Or, l’exécution de l’œuvre a médusé l’audience présente en cette salle idéale. La sonorité du musicien n’est pas forte et puissante mais elle est jouée avec finesse, subtilité, faite d’une infinie délicatesse.
On est séduit, accroché et constamment attentif à ce jeu magistral, juste et fin, tout au long du concerto. Le public, lui, était ravi, tout comme le chef de l’OSQ, Clemens Schuldt. D’ailleurs, il fallait observer et apprécier la très grande complicité entre les deux musiciens et l’orchestre.
En rappel, le violoncelliste interprète une mélodie ukrainienne, pays auquel l’artiste est lié grandement. Ensuite, il enchaîne avec un prélude de Bach. Le concert sans entracte a été vivement apprécié par le public présent.
Une soirée tout à fait mémorable en ce début d’automne à Québec !