Après Bilan de Marcel Dubé, présentée au TNM cet automne, une autre pièce du dramaturge québécois s’offre à nous. Les Beaux dimanches raconte un lendemain de veille dans une maison chic, en banlieue de Montréal, à l’été 1965. L’auteur y dresse le portrait d’une société perdue, privée d’espoir et où on ne cherche plus à changer le monde, mais à tuer le temps.
L’idée de remonter cette pièce a germé dans la tête du metteur en scène Christian Lapointe, il y quelques années déjà. En 2016, alors qu’il est artiste en résidence à l’École nationale de théâtre du Canada, il donne son cours intitulé Jeu de l’acteur à la classe de deuxième année d’interprétation. La rencontre est concluante et ces étudiants montent leur spectacle de troisième année avec Lapointe. Le groupe s’intéresse à l’oeuvre de Macel Dubé et Les Beaux dimanches s’impose rapidement. «Il y avait donc un réel désir de tester ce matériau dramatique dans un nouveau contexte et avec des codes contemporains», dit le metteur en scène.
Les Beaux dimanches
Mise en scène: Christian Lapointe
Avec: Félix-Antoine Cantin, Claudia Chillis-Rivard, Étienne Courville, Nadine Desjardins, Patrice Ducharme-Castonguay, Étienne Lou, Virginie Morin-Laporte, Jules Ronfard, Gabriel-Antoine Roy, Rosemarie Sabor, Élisabeth Smith
Au théâtre La Chapelle du 6 au 15 décembre