Le public est convié à Une soupe à partager dans le cadre de la campagne majeure de financement 2019-2021 de la Fondation des Auberges du cœur. L’événement se veut un mouvement collectif d’entraide envers ces dizaines de milliers de jeunes de 12 à 30 ans en difficulté et sans-abri. L’événement se tiendra le lundi 28 octobre 2019, à la Grande-Place du Complexe Desjardins, au 150 rue Sainte-Catherine de 11 h 30 à 14 h.
Marie-Claude Barrette, porte-parole de la Fondation des Auberges du cœur, réunira la communauté des affaires, les élus politiques et le grand public pour partager une soupe avec les jeunes en difficulté et sans-abri ainsi que les représentants des maisons d’hébergement. En échange d’un don de 5 $ les gens pourront se procurer une succulente soupe, gracieuseté des Rôtisseries St-Hubert commanditaire majeur. Par ailleurs, lors de l’événement, il sera possible de se procurer une superbe tuque avec pompon en fourrure recyclée au prix de 39,98 $. ÉCOGRIFFE • fourrure recyclée partenaire de la Fondation de Auberges du cœur versera 15 $ par ventes dans le cadre de la campagne de financement.
L’objectif financier de la campagne majeure de financement est de 900 000 $ pour aider au financement des 30 Auberges du cœur à travers le Québec. Chaque année, elles accueillent et soutiennent environ 3 500 jeunes de 12 à 30 ans en difficulté familiale ou sociale, abandonnés, violentés, abusés, itinérants, décrocheurs, toxicomanes, alcooliques ou en détresse. Au fils des ans, elles ont accueilli près de 80 000.
Le budget nécessaire au bon fonctionnement d’une Auberge du cœur de 9 lits est estimé à 790 800 $ par année. Actuellement, aucune maison d’hébergement ne reçoit ce montant en financement à la mission du gouvernement. Le manque à gagner total entre ce qui est demandé et ce qui est reçu pour les 30 Auberges du cœur est de 8,9 millions $. Les besoins de financement sont de plus en plus importants, compte tenu, des restrictions budgétaires allouées aux organismes communautaires. Certaines Auberges se voient contraintes de diminuer les services offerts aux jeunes, et éventuellement, voire même fermer leur porte due au manque de financement.