MÉCHANTS COUPLES!
Après Les Invincibles et Série noire, on avait hâte que le duo de créateurs formé de François Létourneau et Jean-François Rivard sévisse à nouveau! Voici donc C’est comme ça que je t’aime, une série dans laquelle on suit l’évolution de deux couples en crise qui s’enfoncent jusqu’à devenir des vedettes du crime organisé. Une série sur le couple, qui bifurque de l’amour aux armes, quoi! La banlieue de Ste-Foy des années 70 sert de toile de fond à l’intrigue, alors que la femme s’émancipe et que tous aspirent à entrer dans la modernité. Les comédiens Patrice Robitaille, Karine Gonthier-Hyndman et Marilyn Castonguay seront secondés par une galerie de personnages qu’on devine déjà bien colorés. Qui succédera donc aux fameux Marc Arcand ou à Lyne-la-pas-fine dans l’imaginaire collectif?
UN PARFUM DE CRISE D’OKA…
L’ethnologue Isabelle Picard et la journaliste Isabelle Hachey décortiquent l’actualité entourant le blocus ferroviaire afin qu’on comprenne un peu mieux les tenants et aboutissants de ce mouvement. Il faut savoir qu’au-delà des barrages qui paralysent la circulation des trains dans le pays, la cause touche des enjeux encore plus grands, tels que le respect des droits ancestraux des autochtones, l’exploitation pétrolière et gazifière, ainsi que la protection de l’environnement. Avec un vague parfum de crise d’Oka qui plane dans l’air, le mouvement devrait au moins pouvoir ouvrir un dialogue: « Avoir un fusil braqué sur la tempe, ce n’est pas le contexte idéal pour amorcer la discussion », observent-elles toutefois.
INDIGNATION CONTAGIEUSE
Chantal Ménard et Flavie Trudel lancent un cri du cœur afin que les autorités viennent en aide rapidement aux membres de leur famille qui ont été infectés par le coronavirus à bord du bateau Diamond Princess, placé en quarantaine au Japon. Dans le contexte où les patients des hôpitaux militaires japonais sont pratiquement laissés à eux-mêmes, elles dénoncent la lenteur avec laquelle le Canada réagit, mettant en péril la vie de leurs proches. En communiquant tous les jours avec eux, elles constatent une dégradation rapide de leur état de santé. Elles exigent des gouvernements des mesures immédiates afin que ceux-ci soient pris en charge ou rapatriés avant qu’il ne soit trop tard…
ANNABEL SOUTAR : ABATTRE LE QUATRIÈME MUR
La productrice et dramaturge Annabel Soutar, à qui l’on doit notamment la pièce J’aime Hydro, est une pionnière du théâtre documentaire. Avec L’Assemblée, elle s’intéresse à la culture identitaire et à la polarisation idéologique que peuvent générer la politique, l’immigration ou la religion, par exemple. Dans cette création inspirée de véritables prises de parole publiques, quatre femmes de cultures et de points de vue différents se donnent la réplique. Le public est ensuite invité à monter sur scène pour se prononcer sur les enjeux dont elles discutent. L’objectif avoué: laisser de la place à la confrontation et au conflit, afin de projeter un miroir de la diversité des opinions qui forgent l’espace public.
JEAN PASCAL RENAÎT DE SES CENDRES
Nommé « retour de l’année » par la WBC (World Boxing Council), Jean Pascal vit une double consécration après avoir retrouvé le titre de champion mondial des mi-lourds l’été dernier. Paraphrasant Rocky Balboa, qui disait que « ce n’est pas fini tant que la cloche n’a pas sonné », Jean Pascal répète qu’il ne faut pas abandonner dans l’adversité. Après ses huit années sans titre mondial, ses détracteurs ont bien failli avoir raison de sa carrière en prétendant qu’il était peut-être bon pour la retraite. « Il ne faut pas laisser l’opinion des autres devenir sa réalité », philosophe le boxeur, encouragé par sa mère à reprendre le combat et gonflé à bloc dans l’atteinte de nouveaux sommets.
OLIVIER MARTINEAU : PARFAITEMENT IMPARFAIT
Olivier Martineau, dont le spectacle Parfa amorce sa tournée, est un adepte de la parfaite imperfection! Un exemple? Il adore lorsqu’il pleut le jour d’un mariage! Écœuré par la manie qu’ont certains à vouloir atteindre la perfection à tout prix, il s’est résigné au mantra « advienne que pourra ! ». Dans cette culture de la performance, il s’est lui-même rendu malade au terme de sa première tournée, frappé par un épuisement professionnel. L’humoriste, tel un vieux sage de 38 ans, se pare à toute éventualité au sujet de sa pérennité dans le métier et pour son avenir. Ainsi, il aspire à devenir auto-suffisant en pratiquant l’agriculture et l’élevage à la maison et en appliquant des principes du mode de vie survivaliste.
Photos: Karine Dufour