OSM : Rafael Payare dirige la Turangalîla-Symphonie

En cette première semaine de décembre, l’OSM propose un hymne à la joie, à l’amour et à la vie. La Turangalîla-Symphonie de Messiaen, dirigée par Rafael Payare, à la Maison symphonique, les 5 et 6 décembre, sera interprétée avec le pianiste français de renommée internationale Jean-Yves Thibaudet.

Une oeuvre pour très grand orchestre

Composée entre 1946 et 1948, la Turangalîla-Symphonie requiert un très grand orchestre, incluant une imposante section de cuivres et de nombreux instruments de percussion. Par surcroît, l’oeuvre nécessite deux solistes; en plus du piano, la partition fait une place importante aux ondes Martenot, dont jouera Cécile Lartigau.

Le compositeur français, Olivier Messiaen (1908 – 1992), a précisé que le titre de cette symphonie vient de deux mots en sanscrit, soit, Turanga et Lîla. La traduction de Turangalîla peut être «chanson d’amour, hymne de joie, mouvement, rythme, vie et mort». Messiaen aurait choisi ce titre pour sa sonorité.

Musique pour pianiste virtuose

L’omniprésence du piano dans la partition donne à la Turangalîla-Symphonie des allures de concerto pour piano et orchestre.

L’écriture pianistique virtuose contient des innovations que Messiaen avait développé dans d’autres fresques écrites pour cet instrument, dont Vingt Regards sur l’Enfant-Jésus et Visions de l’Amen.

Le pianiste invité, Jean-Yves Thibaudet, collabore avec l’OSM depuis plus de 35 ans. Il était, notamment, l’un des solistes de la tournée européenne de l’Orchestre symphonique de Montréal, en 2019.

Né à Lyon, en 1961, d’une mère allemande et d’un père français, ce pianiste a gravé de nombreux enregistrements, notamment, du répertoire pour piano solo de Debussy, Satie et Ravel.

Monsieur Thibaudet est aussi reconnu pour ses intérêts au-delà de la musique classique, entre autres, ses collaborations dans les domaines du cinéma, de la mode et des arts visuels.