Après plus de 60 ans de carrière, Renée Martel revient avec un album qui prend des allures de bilan. «On pourrait voir ça de cette façon», concède la septuagénaire qui chante: «Je ne veux plus comprendre ce qui s’est défait… J’ai fait l’inventaire de mon passé».
Ce nouvel opus de notre «reine du country» a été réalisé par Carl Marsh qui a collaboré avec de nombreuses stars internationales dont Garth Brooks. Les musiques ont été enregistrées à Nashville et les voix à Montréal. «On a fait à ça par Internet! Je mettais mon casque d’écoute et c’était comme si j’avais été en studio avec Carl à Nashville! On s’est bien compris».
Même si des dizaines de chansons de la «Cowgirl dorée» sont gravées dans nos mémoires (Liverpool, Je vais à Londres, Un amour qui ne veut pas mourir, etc.), l’artiste s’étonne que des Français lui aient offert leurs services, dont Didier Barbelivien qui cosigne avec Roland Vincent, Le Maryland: «Elle avait trop rêvé sa vie… Elle a disparu aujourd’hui Mais restera star pour toujours».
Je reviens de loin
Après ses récents ennuis de santé, Je reviens de loin s’apparente à une profession de foi: «Juste un retour à l’essentiel Tendrement toucher les mains qui me soutiennent Je reviens de loin… On ne sépare jamais les coeurs quand ils s’aiment». Même si dans son texte de présentation d’Arrière-saison, Renée Martel écrit que «c’est l’âge qui s’installe et pour de bon», il n’en reste pas moins que l’espoir demeure présent, notamment dans Jusqu’à la fin du show de Nelson Minville: «J’entends tes «Je t’aime» dans mes plus beaux souvenirs… Mon coeur lourd de peine Je le tends vers l’avenir Pointé droit sur le soleil levant».