1967, une année déterminante et mythique au chapitre de la création.
En 1967, Stéphane Venne écrit la chanson UN JOUR, UN JOUR, chanson thème d’Expo 67. C’était le coup d’envoi d’une carrière prolifique! Pour le Cabaret du Casino de Montréal, souligner les cinquante ans de l’Expo est un immense honneur. Soyez des nôtres du 5 juillet au 24 août, pour rendre hommage, à des dizaines d’artistes qu’ils soient français, canadiens, britanniques, américains, africains qui ont marqué plusieurs générations…
50 ans – 50 chansons. Toutes des œuvres remarquables.
En France- Gilbert Bécaud nous offre un de ses classiques L’IMPORTANT C’EST LA ROSE. De son côté, Johnny Hallyday s’éloigne du yéyé et adopte le ton Flower Power de la Californie. L’année suivante, Nanette Workman et Tony Roman animent une émission enregistrée à Terre des hommes FLEURS D’AMOUR ET D’AMITIÉ (popularisée par Hallyday en 1967) et font de la chanson, le thème de l’émission. Dans le spectacle, Nanette évoque cette époque en interprétant la chanson avec David Latulippe (La Voix 2016).
Adamo se hisse au sommet des palmarès avec deux succès UNE LARME AUX NUAGES et le classique INCH ALLAH. Enrico Macias fait un tabac avec PUISQUE L’AMOUR COMMANDE,Petula Clark interprète une chanson de Charlie Chaplin C’EST MA CHANSON du film La comtesse de Hong Kong. Et Claude François crée le tube COMME D’HABITUDE qui est devenu par la suite le succès international, MY WAY, grâce au génie de Frank Sinatra.
Au Québec- Ginette Reno fait fureur avec LA DERNIÈRE VALSE, Christine Chartrand entreprend sa carrière avec MON ARBRE, Chantal Renaud adopte le look Twiggy (mannequin fétiche de l’époque) avec COMME UN GARÇON. Georges Dor témoigne du grand projet québécois de l’époque avec LA MANIC, et Marc Gélinas crée une chanson que tout le monde fredonne encore LA RONDE.
Des États-Unis à la Grande Bretagne- La créativité artistique est aussi en pleine ébullition. Les déhanchements et la sensualité de Jim Morrison séduisent avec LIGHT MY FIRE interprété par David Latulippe, dans le spectacle. Sonny & Cher vibrent au rythme du peace and love avec THE BEAT GOES ON; Frank Sinatra reprend la route avec sa fille Nancy avec SOMETHING STUPID (reprise en 2001 par Robbie Williams et Nicole Kidman). Les Bee Gees connaissent un succès retentissant avec TO LOVE SOMEBODY (avant la grande époque du disco et Saturday Night Fever); Frankie Valli crée une commotion avec CAN’T TAKE MY EYES OFF YOU.
Aretha Franklin devient the Queen of soul avec RESPECT qu’interprète Marianne Mathieu. Marvin Gaye et Tammi Terrell deviennent le duo de l’heure avec AIN’T NO MOUNTAIN HIGH ENOUGH que nous offrent Don Campbell et Marianne Mathieu. Frissons garantis! Et que dire de CHAIN OF FOOLS d’Aretha Franklin, chanson taillée sur mesure pour Nanette. Toujours en 1967, on découvre qu’il existe d’autres univers musicaux avec le succès de l’heure PATA PATA et la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba.
Et il y eut évidemment SGT. PEPPER’S LONELY HEARTS CLUB BAND, le huitième album des Beatles, sorti le 1er juin 1967 en Grande-Bretagne et le jour suivant aux États-Unis. Grâce à une connaissance travaillant à Air Canada, l’animateur Gilles Gougeon avait mis la main sur un exemplaire de Sgt. Pepper. Le 1er juin de cette même année, l’animateur faisait jouer le disque en boucle au Pavillon de la Jeunesse, devant des amateurs ravis. Une avant-première nord-américaine, ce jour-là.
Un jour, un jour : Expo 67 – 50 ans, est présenté sur le site même d’Expo 67, soit l’Île Ste-Hélène dans le Pavillon du Québec. Avec Nanette Workman (découverte de l’année au Gala des artistes 1967) ainsi que les interprètes Don Campbell, David Latulippe, Marianne Mathieu, Treecy McNeil, quatre danseurs sous la direction de Melissa Jurgutis et cinq musiciens sous la direction de Denis Fortier. Le spectacle est accompagné d’images et de vidéos qui nous fait revivre cette année et cet événement qui ont changé le cours de notre histoire.
Photos © Daniel Daigneault
Lisez la critique de Jean Beaunoyer