La première édition du MÉLO FESTIVAL a eu lieu du 6 au 8 juin à la Plaza de Repentigny et fut une réussite sur toute la ligne. L’ensemble du terrain de l’aréna s’est transformé en une scène extérieure, la Scène Ciel-Ouvert, et une scène intérieure, la Scène de l’Évasion.
Matt Lang
Le premier spectacle du festival de l’été mettait en scène Matt Lang et a été un véritable feu d’artifice musical. Après son concert à Nashville le jeudi soir, il est revenu sur scène au Québec avec une énergie débordante, prêt à livrer une performance qui a fait vibrer même les sceptiques du country.
L’un des moments forts du spectacle fut l’arrivée surprise de Fred Dionne en invité spécial. Ensemble, ils ont interprété Pour sa mère, le dernier single de Matt, un moment empreint d’émotion qui a ému le public de toute évidence.
Mais Matt Lang ne s’est pas arrêté là pour gâter ses fans : dans un élan de générosité, étonnamment il a sorti un billet de 100 dollars de sa poche et a offert la bière aux spectateurs situés au-devant de la scène, ce qui a fait exploser la salle.
Matt a également prouvé qu’il avait bien plus d’une corde à son arc musical en revisitant plusieurs classiques du rock et du punk. Le public a eu droit à des reprises surprenantes de Basket Case de Green Day, All the Small Things de Blink-182 et One Step Closer de Linkin Park, montrant son aisance à mélanger les genres. Il a également repris I Don’t Want to Miss a Thing d’Aerosmith, un instant chargé d’émotion qui a résonné profondément chez les spectateurs.
Comme un véritable maître de cérémonie, Matt Lang a su faire chanter la foule en entonnant We Will Rock You de Queen pour présenter ses musiciens, créant une vague d’enthousiasme et de clappements de mains.
Ce spectacle a été une véritable démonstration de l’impact de Matt Lang sur la scène musicale québécoise et de son talent d’animateur. Un début de saison estivale enflammé qui laisse présager une tournée exceptionnelle.
Milk & Bone en photos
Québec Redneck Bluesgrass Project en photos :
Le Festival Mélo de Repentigny a connu un immense succès samedi 7 juin, attirant une foule impressionnante et affichant complet. Avec une programmation riche et variée, les festivaliers ont pu profiter d’une ambiance électrisante sur les deux scènes du festival.
Loud : Une énergie brute et maîtrisée
Loud a ouvert la soirée avec une performance électrisante, prouvant une fois de plus pourquoi il est l’un des rappeurs les plus influents du Québec. Son flow impeccable et ses textes ciselés ont captivé la foule, qui scandait chaque parole avec ferveur. Il a notamment interprété des classiques comme Toutes les femmes savent danser et Jamais de la vie, déclenchant une vague d’enthousiasme dans la Plaza de Repentigny.
Charlotte Cardin : Une voix envoûtante et une présence magnétique
Puis, Charlotte Cardin a pris possession de la scène avec une élégance et une intensité qui lui sont propres. Son « set list », comprenait des titres phares comme Phoenix, Confetti et Main Girl, ainsi que des morceaux de son dernier album 99 Nights. Sa voix puissante et nuancée a transporté le public dans un univers à la fois intime et grandiose.
L’un des moments forts du spectacle fut son interprétation tout en douceur de I Came Here to Leave You, accompagnée uniquement de ses deux musiciens. Dans une atmosphère feutrée, la mélodie poignante et l’émotion contenue dans sa voix ont créé une bulle de délicatesse et de profondeur qui contrastait avec l’énergie vibrante du reste du concert. Ce moment suspendu a permis au public de savourer pleinement la sensibilité artistique de Charlotte.
Elle a également invité Loud à la rejoindre sur scène pour une collaboration surprise sur Sometimes All the Time, une prestation marquée par une alchimie évidente entre les deux artistes, accueillie par une ovation retentissante.
Une soirée inoubliable
Le Festival Mélo a réussi son pari en réunissant ces deux artistes sur la même scène, offrant aux spectateurs une expérience musicale riche et variée. Entre le rap incisif de Loud et la pop sophistiquée de Charlotte Cardin, la soirée du 7 juin restera gravée dans les mémoires comme un moment fort de la scène musicale québécoise.
Le concert de Marie-Annick Lépine au Festival Mélo a offert une expérience musicale riche en émotions et en diversité. Avec un programme soigneusement construit autour de 16 titres, l’artiste a su captiver son auditoire, alternant entre mélodies intimistes et morceaux dynamiques. Elle était accompagnée de ses 2 amies Mara Tremblay à la basse et Catherine Durand à la guitare et trois autres musiciens dont Pierre Fortin qui est l’un des meilleur batteur au Québec et ancien membres des Cowboys Fringants.
Dès La cheveu gras, l’ambiance était installée : une entrée en matière qui a démontré la finesse de son écriture et la douceur de son interprétation. Le monde est beau, joué à deux reprises dans la soirée, a résonné avec une intensité particulière, porté par une sensibilité palpable. Des titres comme Oktoberfest et Reel ont apporté un souffle festif au concert, mettant en lumière la virtuosité instrumentale de Marie-Annick et de ses musiciens.
L’un des moments forts de la soirée fut l’interprétation de Les étoiles, qui a clôturé le spectacle sur une note poignante. Les spectateurs ont été transportés par une performance où la voix de l’artiste semblait tisser un lien direct avec chaque personne présente.
Marie-Annick a démontré une aisance scénique remarquable, alternant entre introspection et engagement musical, offrant à son public une parenthèse enchantée où chaque chanson avait sa place. Un après-midi mémorable au Festival Mélo, où la poésie musicale de Marie-Annick Lépine a brillamment illuminé la scène.
Michel Rivard au Festival Mélo de Repentigny a été une véritable célébration de la musique et du talent québécois. Offert gratuitement au public, il a permis à tous de profiter d’une soirée exceptionnelle où Rivard a brillamment parcouru son riche répertoire, mêlant ses succès solo à ceux de Beau Dommage.
Accompagné de 11 musiciens, surnommés le Flying Bean Band, Rivard a offert des arrangements magnifiques, notamment grâce au travail du pianiste François Richard, qui a assuré une direction musicale soignée. L’interprétation de La complainte du phoque en Alaska fut un moment fort, où la foule, gagnée par l’émotion, a chanté à l’unisson avant d’offrir une ovation émue à l’artiste. Ce fut un instant magique, digne d’être inscrit sur la liste des incontournables à vivre en concert.
Un petit moment cocasse est venu ponctuer la soirée, lorsque Rivard s’est trompé dans un monologue, n’étant pas au bon temps musical. Mais loin d’être un accroc, ce contretemps a ajouté une touche d’authenticité et d’humour, soulignant la spontanéité de l’artiste.
L’ambiance était chaleureuse, et l’artiste, fidèle à son habitude, a pris le temps d’échanger avec son public, partageant anecdotes et réflexions entre les morceaux. Le rappel avec « Ginette » a conclu la soirée sur une note festive, laissant la foule sur un dernier moment de communion musicale.
Au final, ce concert, couronné par le Félix du spectacle de l’année 2023, n’a fait que confirmer l’immense talent de Michel Rivard et son indéniable capacité à captiver son auditoire. Une soirée où émotion, nostalgie et virtuosité ont régné en maître, laissant un souvenir impérissable aux spectateurs présents.
Photos ambiance:































































