Après avoir publié 3 romans qui ont été salués par le public et la critique, pour son quatrième livre, Léa Wiazemsky nous propose un roman choral À 20 heures sur le quai, aux éditions Michel Lafon. Ce roman est riche en rebondissements dramatiques et en action soutenue, mettant en lumière une panoplie de personnages de tous âges, dont on suit tour à tour les tribulations, et dont un événement majeur changera à jamais la vie de tous ces gens.
Résumé : Tous les samedis matin, d’un accord tacite, une jeune femme et un jeune homme se retrouvent dans une rame de métro, et, le temps d’une poignée de stations, se dévorent des yeux. Leur dialogue silencieux se joue sur les airs d’accordéon de Liviu, un jeune musicien témoin de leur amour naissant. Mais aujourd’hui, c’est décidé, il ira lui parler. Quelques mots, un rendez-vous donné, et déjà il doit quitter son inconnue dont il ne connaît même pas le nom. Et puis, c’est le chaos. L’épaisse fumée qui sourde des entrailles plonge à nouveau Paris dans la désolation. Ceux qui se relèvent s’en trouvent à jamais changés, conscients que la vie est précieuse et l’amour, salvateur. Lui n’a plus qu’une chose en tête, retrouver celle dont le cœur est rivé au sien.
Je ne connaissais pas cette autrice, mais la prémisse de ce roman m’a immédiatement attiré. Cependant, il n’y a rien dans le résumé du livre qui me permettait de penser que j’aurais mon premier coup de littéraire de l’automne avec ce roman. À 20 heures sur le quai est un excellent mélange d’émotions et d’action. C’est un roman choral où on nous présente, dans les premiers chapitres, une pléiade de personnages de tous âges, qui, on le comprend assez tôt, se retrouveront tous en même temps impliqués dans un événement majeur, un chaos sans nom, qui changera leur vie à jamais.
Bien que ce soit un livre de 380 pages, avec plus de 100 petits chapitres, ce roman est captivant du début à la fin, et chaque chapitre nous plonge dans le quotidien d’une personne différente. Ainsi, on suit les tribulations de chacun d’eux, avant et après l’événement, et on voit comment leurs chemins se croisent et se transforment.
Les personnages sont tous très attachants. Léa Wiazemsky a créé des personnages forts, avec de la profondeur et un passé que l’on découvre peu à peu. Il est donc très touchant de suivre la vie de ces personnes qui apprennent la résilience, l’entraide et l’amour de son prochain. Ce roman est poignant et bouleversant. Et l’amour et l’amitié qui y est dépeinte nous redonnent confiance en l’humanité.
Je n’irai pas dans les détails de l’histoire, pour laisser au lecteur la chance de tout découvrir par lui-même. Mais une chose est sûre, les larmes d’émotions sont au rendez-vous à plusieurs moments et la richesse du texte ainsi que la justesse et le réalisme de l’histoire racontée m’ont obligé à lire ce roman en deux jours, sans vraiment vouloir m’arrêter. J’ai toujours adoré les films et romans chorals et je dois dire que celui-ci est l’un de mes préférés.
Léa Wiazemsky : Bercée dès son plus jeune âge par l’amour de l’Histoire, de la littérature et les chansons de Charles Trenet, Léa Wiazemsky, comédienne de 38 ans, est une amoureuse des mots. Le Vieux qui déjeunait seul, Le Bruit du silence et Comme si tout recommençait, ses trois premiers romans ont été salués par le public et la critique. Sa plume délicate a su conquérir le cœur des lecteurs. Pour ce quatrième roman À 20 heures sur le quai, Léa renoue avec une thématique qui lui est chère – la richesse des liens intergénérationnels – et dresse une magnifique galerie de personnages en forme d’hymne à l’amour et à la vie et à la nécessaire résilience après un drame à la fois personnel et collectif.
Parution : 18 août 2021
Prix : 27,95$
Nombre de pages : 380 pages
Éditions Michel Lafon : https://michel-lafon.ca/