Hier soir Les Grand Ballets présentaient Don Quichotte. Ce ballet classique en deux actes est une adaptation de l’une des œuvres majeures de la littérature espagnole : Don Quichotte de la Manche, écrit par Miguel de Cervantes en 1605. La chorégraphe cubaine Marina Villanueva s’est ici inspirée principalement de la version originale de l’illustre Marius Petipa (1869), ainsi que de celle d’Alicia Alonso (1988), figure emblématique du ballet classique hispano-américain.
Don Quichotte, un rêveur idéaliste profondément immergé dans les romans de chevalerie, se lance dans une quête épique. Convaincu de sa destinée à restaurer la justice et à défendre les opprimés, il part à l’aventure, accompagné de son fidèle écuyer, Sancho Pança. Ce personnage à la fois comique et touchant perçoit des géants là où il n’y a que des moulins à vent, et des princesses là où se trouvent de simples gitanes.
Rythmé par les mélodies entraînantes du compositeur autrichien Ludwig Minkus, le ballet Don Quichotte alterne danses flamboyantes et pas de deux romantiques. Avec ses décors somptueux et ses costumes fastueux, ce ballet ludique est une véritable célébration d’énergie et de couleurs.
Tous ont dansé avec brio, passion et respect pour leurs personnages. Dans le rôle-titre de Don Quichotte, Graeme Fuhrman incarne avec brio le chevalier idéaliste, tandis qu’Erismel Mejias Garcia lui donne la réplique parfaite en Sancho Pança, son fidèle et pragmatique écuyer. Sarah-Maude Laliberté incarne la radieuse Dulcinée, personnage emblématique et source d’inspiration.
La fougueuse Kitri prend vie sous les pas éblouissants d’Anya Nesvitaylo, tandis que le malicieux Cupidon, interprété par François Gagné, apporte une touche de légèreté et d’espièglerie. Et un grand bravo aux danseurs principaux Esnel Ramos et Rachelle Buriasi
L’éclat visuel de cette production repose sur le talent conjugué de plusieurs artistes. Francesco Zito a magistralement orchestré la scénographie et les costumes, transportant le public dans un univers riche et détaillé. La lumière, sculptée par Vinicio Cheli, enveloppe la scène d’une atmosphère magique, soulignant chaque mouvement avec précision. Enfin, l’orchestre des Grands Ballets, sous la direction d’Antonella Conte, donne vie à la partition, tissant une toile sonore qui magnifie l’émotion et la puissance de la danse.
Ce spectacle était une célébration de la danse, portée par la vision intemporelle de Marius Petipa et la touche rafraîchissante de Marina Villanueva. Leur chorégraphie combinée etait une expérience inoubliable, où chaque pas raconte une histoire, transportant le public au cœur de l’aventure de Don Quichotte. L’expertise chorégraphique de Marina Villanueva a été remarquable tout au long de la soirée. C’etait une fusion magistrale de tradition et de modernité, conçue pour émerveiller et inspirer !































































