Hier soir, j’ai été complètement bousculé par l’énergie explosive de deux spectacles gratuits offerts par le Festival Quartiers Danses.
COWORKER, la toute première création solo de Nicholas Bellefleur, est une exploration vibrante et puissante de la tension entre la vie que l’on attend de nous et celle que l’on désire vraiment.
Dans cette œuvre audacieuse, il explore l’archétype du travailleur avec une danse à la fois conceptuelle et incroyablement athlétique. À travers une série de vignettes chorégraphiques, Nicholas Bellefleur nous a invités à plonger dans l’intimité de cette figure à la fois familière et mystérieuse.
Il portait l’uniforme de la civilité — costume, chemise blanche, mallette — et nous a dévoilé un personnage universel qui incarne la quête d’authenticité et la lutte contre les contraintes sociales.
Puis, place à Empty Phantoms !
J’ai ensuite fait une plongée fascinante dans les profondeurs de l’âme humaine. Le chorégraphe suédois Linus Jansner nous a offert, avec Empty Phantoms, une œuvre à la fois poétique et percutante.
Reconnu pour son travail qui traverse les frontières de la danse, du théâtre et des arts visuels, Jansner a su capter avec brio ces moments fugaces de transition, ces instants où notre identité se cherche, se transforme ou se dissipe. Empty Phantoms est un véritable coup de maître.
À travers un langage gestuel d’une beauté saisissante, la pièce nous invite à un face-à-face intime avec nos « fantômes ».
Qui sommes-nous vraiment derrière les masques que nous portons pour nous intégrer ?
La chorégraphie est une invitation à réfléchir à ce que nous laissons derrière nous lorsque nous nous conformons aux attentes de la société. Ce fut une expérience artistique vibrante et émouvante, et je me suis laissé totalement emporter par le talent unique de Linus Jansner.
Pour la programmation de festival Quartiers danses, consultez le site web































































