La danse autochtone avait été mise à l’honneur lors d’une soirée mémorable du Festival Quartiers Danses : Racines en mouvement. L’édition Simik a célébré la richesse et la diversité des traditions chorégraphiques ancestrales, à travers des spectacles explorant la connexion profonde entre la danse, l’identité et les récits.
Un véritable voyage d’énergies et d’émotions, ponctué de surprises!
La soirée s’est ouverte sur l’énergie vibrante et entraînante d’une danse de Powwow. Le public s’est immédiatement laissé emporter par la puissance et le rythme de cette performance.
Puis, Simik Komaksiutiksak, accompagnée de la voix de Sylvia Cloutier, a transporté l’audience dans le Grand Nord avec Nanook, une création chorégraphique inspirée de récits personnels et familiaux. La pièce retraçait l’histoire d’un chasseur et de son fils voyageant sur la Nuna (la terre), en quête de tuktu (le caribou).
La soirée s’est poursuivie avec Tasseomancy, la performance poétique de Marshall Diabo. Pendant dix minutes, le chorégraphe a opposé avec finesse la sérénité du rituel du thé au tumulte intérieur. En explorant les motifs symboliques des feuilles, il a exprimé sa quête d’équilibre avec une grâce et une intensité qui ont profondément touché le public.
Vint ensuite la force percutante de Lou Lou la Duchesse de Rière avec son numéro primé Peace, Power and Righteousness. Cette performance a réaffirmé la scène comme un espace de résistance et d’affirmation culturelle. À travers une présence audacieuse et une vulnérabilité désarmante, elle a déconstruit les récits coloniaux, rendant hommage à la réappropriation et à la puissance de l’expression artistique.
La grâce de Victoria Hunt a ensuite captivé l’audience. Dans HAU KĀINGA… the home-calling breath, elle a entrelacé mémoire ancestrale et cosmologies, rappelant que nos os portent une sagesse ancienne. Sa danse est devenue boussole, guidant vers le cosmos et le savoir transmis de génération en génération.
Enfin, le festival s’est conclu sur une note éclatante avec les créations audacieuses de l’A’nó:wara Dance Theatre. Leur projet The Landback Waackers a fusionné identité autochtone et énergie disco dans une célébration électrisante. En mariant le waacking aux styles de danse autochtones, la troupe a créé une union originale et évolutive. Une fin vibrante qui a fait résonner à la fois la culture autochtone et l’esprit du dancefloor.
Ensemble, ces artistes ont ouvert un dialogue puissant, démontrant que la danse reste un lien vivant entre le passé et le présent. Chaque performance a laissé une empreinte durable, offrant aux spectateurs une soirée riche en récits, en émotions et en résonances culturelles.































































