Enfant de Séville et petit-fils de l’illustre danseur El Farruco, c’est depuis tout jeune que Farruquito baigne dans le monde du flamenco. Tout comme les pas de danse de son grand-père sur scène, les chants et claquements de main de ses parents et de sa tante, lui ont transmis l’amour du flamenco.
Et d’amour il s’agit bel et bien. À l’indéniable maîtrise des pas de flamenco s’ajoute une habileté impressionnante pour l’improvisation et une capacité à se laisser porter par la musique et à ne faire plus qu’un avec elle. Sur les rythmes passionnés de la guitare, de la voix et du cajón, les pas de Farruquito sont les battements de cœur d’une romance envoûtante qui nous tient sous son joug. Chaque pas fait méthodiquement résonner de manière plus intense un accord de guitare, un claquement de main ou une note chantée, les faisant vibrer jusqu’aux plus profonds des entrailles de l’audience.
Et quand le rythme s’emporte et les notes déferlent, les pas accélèrent dans la précision, sans bousculement, ponctués de regards et de sourires complices d’une histoire qui est en train de s’écrire en temps réel. Un dialogue entre danse et musique, courtoisie de son exceptionnel accompagnement musical qui permet à Farruquito de faire courir sa plume, et au public de dévorer son œuvre du regard.
Après 3 ans sans avoir mis pied en Amérique du Nord, celui que le New York Times appelle le meilleur danseur de flamenco du 21e siècle, sera à Montréal le 9 mars. Un rendez-vous à ne pas manquer.
Crédit photo : Luiz C Ribeiro






























































