Le Théâtre Corona recevait de la très rare visite, soit le groupe British Lion qui n’a dans ses rangs nul autre que Steve Harris, le bassiste d’Iron Maiden. Par contre une très petite foule s’était déplacée pour ce concert.
Coney Hatch est un groupe de hard rock canadien directement de Toronto qui roule sa bosse depuis 1983. En 35 ans de carrière, ils n’ont que cinq albums à leur actif et leur plus récent date de 2013. À leur début, ils ont été les artistes invités pour le groupe légendaire Iron Maiden pour la tournée World Piece Tour en 1983. La soirée a commencé avec la chanson We got the night, suivi de Stand up, pour laquelle le bassiste Andy Curran qui a pris le rôle de chanteur, une bonne performance de sa part. Ensuite le chanteur/guitariste Carl Dixon est retourné a interprété Blown away, fantasy et Andy nous a raconté comment il avait aimé la salle de spectacle «Le Moustache» très populaire dans les années 80 en hard rock. Dommage que j’aie été trop jeune pour avoir connu cette salle. Il a ensuite interprété la chanson Boys club qui m’a bien plu.
Les quatre membres du groupe ont eu l’air de bien s’amuser. Carl et Andy s’échangeant regards complices et micro et chantant ensemble pendant une première partie de spectacle qui a duré une heure. Je ne connaissais pas ce groupe et ce fut un bon moment en leur compagnie.
Pour British Lion, la scène était un peu plus habillée avec une toile à l’effigie du groupe et deux paravents sur chaque côté de la scène. Lorsque les membres du groupe sont arrivés sur scène, la foule était en délire, mais encore plus quand Steve Harris est apparu sur scène. Ils ont commencé avec la chanson This is my god du seul album à leur actif. Le chanteur avait l’air heureux d’être sur scène et s’approchait de la foule, tandis que Steve la vedette de la soirée, parcourait la scène en chantant toutes les chansons sans avoir de micro.
David Hawkins, l’un des guitaristes était statique restant pendant toute la soirée de son côté tandis que Grahame Leslie, l’autre guitariste, était au contraire très expressif. Pour ma part la chanson The chosen ones m’a fait bouger, grâce à la présence du chanteur, mais le seul petit bémol, on aurait cru qu’il était un peu gêné de parler à la foule.
C’était mon premier contact avec le groupe et ce fut une bonne soirée en leur compagnie en plus de pouvoir voir et entendre une légende de la basse d’un groupe que tout amateur de heavy métal écoute. Juste dommage que la salle était si peu remplie.
Titres :
This is my god
Lost Words
Father Lucifer
The burning
Spitfire
The chosen ones
These are the hands
Bible black
Nickels and dimes
Last chance
Us against the world
Lighting
Judas
A world without heaven
Eyes of the young