Hier soir, a la Maison Symphonique nous avons passé une soirée inoubliable avec la Symphonie n°2 « Résurrection » de Mahler ! Les voix sublimes de la soprano Sarah Dufresne et de la mezzo-soprano Allyson McHardy se sont unies à plus de 200 choristes et musiciens sur scène, sous la baguette de Francis Choinière.
Cette œuvre magistrale de Gustav Mahler a récemment captivé un nouveau public grâce au film acclamé de 2023, Maestro, qui retrace la vie du chef d’orchestre Leonard Bernstein, incarné par Bradley Cooper.

L’immense Symphonie n° 2 en ut mineur, dite « Résurrection », de Gustav Mahler, représente un jalon monumental de la fin du romantisme. Composée entre 1888 et 1894, cette œuvre ambitieuse transcende les conventions symphoniques de son temps pour explorer des thèmes universels de la vie, de la mort, et de la quête de sens.
Mahler lui-même considérait cette symphonie comme une exploration de la question : « Pourquoi as-tu vécu ? Pourquoi as-tu souffert ? À travers ses cinq mouvements, elle déploie un arc narratif puissant, évoluant des ténèbres funèbres du premier mouvement, inspiré par la mort d’un héros, vers la lumière transcendante de la résurrection finale, magnifiée par l’entrée d’un chœur et de solistes.
Le chef d’orchestre Francis Choinière a fasciné en dirigeant ce tour de force ; son sens du rythme et ses gestes étaient d’une justesse impeccable. L’orchestre a pu compter sur lui pour faire de cette deuxième symphonie un succès retentissant.
Sarah Dufresne, soprano, nous a bouleversés par la clarté de son timbre vocal et la magnificence de sa virtuosité. La mezzo-soprano Allyson McHardy nous a émus avec son interprétation d’Urlicht. L’orchestre l’a soutenue avec sensibilité, des parties instrumentales éparses ajoutant un doux commentaire dans des couleurs qui semblaient tirées directement du texte.

Du mystère feutré à l’affirmation éclatante du dernier mouvement, Francis Choinière a guidé les forces massives avec assurance et une profonde compréhension de la vision architecturale de Mahler. Le jeu des cuivres était uniformément puissant, que ce soit dans le doux choral, les mystérieux échos hors scène, ou les éclats apocalyptiques qui ponctuent la partition.
Ce concert n’était pas seulement une symphonie, c’était une expérience cathartique, un voyage musical et spirituel qui captivait et d’émouvoir profondément les auditeurs!
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Crédit : Tam photography
1h30 sans entracte 24 mai































































