Le Festival Quartiers Danses a frappé fort en nous offrant une soirée absolument mémorable et audacieuse ! Le dialogue créatif entre Montréal et Copenhague a pris vie de manière spectaculaire, grâce aux chorégraphies tout simplement phénoménales de Charles-Alexis Desgagnés, de Lene Boel et de Skeels Danse.
Leurs performances ont bouleversé le public, nous laissant captivés et éblouis par un talent hors du commun. Le monde de la danse a vibré au rythme d’une rencontre chorégraphique exceptionnelle !
Avec sa nouvelle création chorale, Le silence des cendres, Charles-Alexis Desgagnés explore une voie singulière. Cet artiste queer et créateur autodidacte tisse une analogie aussi fascinante que poétique entre le fascia humain et le réseau souterrain des champignons.
Sur scène, sept interprètes s’engageaient dans un mouvement organique et sensoriel, cherchant à donner corps à un langage commun, à une mémoire collective en pleine effervescence. Le silence des cendres pousse plus loin son exploration des thèmes de la connexion, de la transformation et de la guérison.
La chorégraphe danoise Lene Boel nous livrait un diptyque chorégraphique d’une puissance incroyable avec WAR | GREED ! Le premier volet, WAR, est un solo électrisant, né de l’alliance explosive des danses urbaines et des techniques contemporaines. C’est un combat incarné, une performance viscérale, féroce et implacable !
Puis, la pièce bascule vers GREED, une exploration fascinante de la cupidité, ce mal insatiable qui résonne si fort dans notre monde. La chorégraphie se fait alors réflexion, plongeant dans les profondeurs de ce thème avec une intensité saisissante.
Un spectacle percutant, le danseur Kevin Table était électrisant et totalement captivant ! Son style est puissant, précis et électrisant!
Thoughts and Prayers nous montre un regard percutant d’Andrew Skeels. Connu pour son style cinématographique qui fusionne habilement la danse urbaine, les arts martiaux et le ballet, le chorégraphe Andrew Skeels a créé une œuvre d’une puissance saisissante.
Née de sa frustration face à la montée de l’extrême droite aux États-Unis, la pièce est une réponse artistique audacieuse à un climat politique tendu. Viscérale et d’une grande finesse, cette pièce confronte le public aux luttes sociales et à l’érosion de la démocratie, avec une audace artistique qui marque les esprits.
Cette soirée du Festival Quartiers Danses a offert bien plus qu’une simple série de spectacles. Elle a été un véritable voyage à travers des visions uniques, un pont vibrant entre Montréal et Copenhague qui a su allier l’émotion, la force et la poésie. Une soirée absolument mémorable !































































