Septembre est arrivé, et avec lui, un vent de renouveau sur Montréal ! Cette année, la rentrée est particulièrement vibrante et rythmée grâce au retour très attendu du Festival Quartiers Danses (FQD). Pour sa 23e édition, le FQD nous invite à plonger dans une programmation riche et diversifiée qui promet de transformer la ville en une véritable scène à ciel ouvert.
Comme le souligne Rafik Hubert Sabbagh, son directeur artistique et fondateur, le festival est une exploration de la danse sous toutes ses formes, invitant des chorégraphes et des compagnies du Québec, du Canada et d’ailleurs à s’emparer d’espaces emblématiques, de la Place des Arts aux lieux les plus inattendus.
Une soirée d’ouverture mémorable
Hier soir, nous avons eu le privilège d’assister à la spectaculaire soirée d’ouverture du FQD, une célébration de la diversité chorégraphique qui nous a laissé sans voix. Trois performances exceptionnelles ont illuminé la scène, mêlant avec brio racines autochtones, écritures contemporaines et envolées classiques.
Le talentueux Étienne Delorme des Grands Ballets Canadiens nous a d’abord transportés avec sa dernière création, Vif. Inspiré par l’énergie brute de la scène musicale underground, ce court ballet contemporain était un véritable tourbillon d’émotions et de mouvements. C’est une exploration audacieuse des contrastes entre la sécurité et la vulnérabilité, une performance d’une intensité physique saisissante qui restera gravée dans nos mémoires !
Ensuite, c’est le solo primé de Charles Brecard, Il pleut, il plaint, il rage, qui nous a profondément touchés. Guidé par une physicalité foudroyante et une mélancolie poignante, Brecard nous a plongés dans un cri du corps né de notre impuissance collective. Le danseur a navigué avec une maîtrise incroyable entre la finesse chorégraphique et la fureur pure, offrant une traversée viscérale de notre chaos moderne, une véritable catharsis en mouvement.
Pour clore cette soirée fantastique, l’identité autochtone a rencontré le rythme endiablé du disco ! Avec The Landback Waackers, la troupe du A’nó:wara Dance Theatre nous a offert une création vibrante où les pas complexes des powwows ont fusionné avec la gestuelle expressive du waacking. Sous la direction de Barbara Kaneratonni Diabo, ce mariage audacieux a célébré la force collective et la liberté individuelle sur une piste de danse où traditions ancestrales et esprit contemporain ne font qu’un.
Ne manquez pas ce festival unique qui célèbre l’art et le mouvement dans toute leur splendeur !
Voir les informations : https://quartiersdanses.com































































