La Chapelle a inauguré sa saison 2024-2025 avec Mon Serviteur, une œuvre magistrale de l’écrivain québécois Antoine Charbonneau-Demers. Le 23 septembre, j’ai eu le privilège d’assister à la première de cette pièce captivante et contemporaine, jouée devant une salle comble. L’histoire, profondément émouvante, ne laisse personne indifférent.
Antoine Charbonneau-Demers nous plonge dans les profondeurs d’une relation toxique où les rôles s’inversent et les frontières s’estompent. Attendez-vous à un dénouement inattendu qui vous laissera sans voix!
Seul sur scène, Antoine Charbonneau-Demers est assis derrière un bureau lorsque le public entre dans La Chapelle. Il manipule son ordinateur, projetant des photos de lui-même vêtu uniquement d’un maillot de bain orné du drapeau américain. Lorsque les lumières s’éteignent, il se lève, s’habille et saisit un micro pour livrer le récit de sa soumission : un thriller psychologique en 13 chapitres.
Le premier chapitre commence avec ses souvenirs d’enfance, accompagnés par la musique de Cendrillon de Walt Disney, où il se rappelle porter la jupe marron de sa mère pour jouer le serviteur de la maison.
Happy
Au fil des chapitres, Antoine grandit avec le rêve américain, mais finit par devenir écrivain québécois. Un jour, il reçoit une lettre d’un fan qui se propose comme serviteur. L’apparition de Happy, un personnage inquiétant, bouleverse le cours de l’histoire!
L’arrivée de Happy, un personnage énigmatique, perturbe le quotidien de l’écrivain. Ce dernier se voit offrir des services inattendus : devenir son serviteur, son objet de plaisir. Un jeu de séduction malsain se déroule sous nos yeux.
Mais derrière cette soumission apparente, se cache-t-il une manipulation plus profonde? Antoine Charbonneau-Demers nous entraîne dans une spirale vertigineuse où le jeu du pouvoir se révèle plus complexe qu’il n’y paraît. Un final surprenant, mêlant humour noir et réflexion, vous attend.
Mon Serviteur dépeint un jeu de pouvoir fascinant et troublant, offrant une réflexion profonde sur les dynamiques de domination et de soumission.
Encore les 26 et 27 septembre
Avec
Antoine Charbonneau-Demers, Normand Demers et Happy
Photo: Maryse Boyce