Dans les méandres animés des scènes artistiques et musicales DIY de Montréal, Taverne Tour se révèle comme ce compagnon d’une soirée, un rendez-vous annuel qui, à chaque fois, laisse une empreinte indélébile dans nos mémoires.
Les aficionados de tous horizons se rassemblent cet hiver le long des trois artères principales du Plateau Mont-Royal pour célébrer le Festival Taverne Tour. C’est un véritable festin pour les sens, avec une programmation éclectique qui oscille entre le familier et l’inattendu.
Du boulevard Saint-Laurent à l’avenue Mont-Royal en passant par la rue Saint-Denis, plus de 70 artistes investissent 20 lieux différents, offrant des performances rock, électro, hip-hop, country, punk et post-punk, du crépuscule jusqu’au petit matin !
Ce festival musical prend possession des rues principales du Plateau Mont-Royal, avec une pléthore d’artistes talentueux. Je plonge tête baissée dans la programmation, impatiente de goûter à la diversité de cette expérience unique !
La première soirée au Taverne Tour, à la Sala Rossa, fut une véritable révélation avec les sonorités rock orientales de Yonatan Gat et les explorations de Ben Shemie. Pendant ce temps, d’autres lieux vibraient au rythme des talents locaux : Laurence-Anne nous a envoûtés avec sa dream pop théâtrale à l’Escogriffe, tandis qu’un déferlement de punk rock hardcore secouait les sous-sols de Sotterenea avec Glowing Orb et Dirty Milk.
La brillante HAWA B, imprégnée de jazz, a illuminé la Casa del Popolo, offrant un avant-goût de son nouveau single « Forget », avant sa sortie prévue chez Duprince en avril. Et comment ne pas être éblouis par la prestance de Marie Davidson (Essaie Pas) ? Sa performance électro envoûtante nous a transportés.
Pendant ce temps, Suuns revisita son catalogue acclamé à La Sala Rossa, tandis que Sweeping Promises, trio post-punk originaire de l’Arizona, nous assénait ses hymnes monolithiques.