Le Cabaret des Foufounes Électriques tremblait vendredi dernier au son d’une soirée métal intense réunissant trois formations bien connues de la scène québécoise : Burning Attic, Burning the Oppressor et Reanimator. Trois groupes, trois styles, un même objectif : envahir de façon sonore les murs du mythique établissement montréalais.
Burning Attic : la nouvelle génération du métal québécois
Formé en 2020, Burning Attic s’impose rapidement comme une relève prometteuse du métal québécois. Le groupe, composé de cinq musiciens passionnés, a ouvert la soirée avec une énergie brute et communicative.
Leur musique, alliant riffs mélodiques et voix intenses, transporte l’auditeur dans un univers à la fois agressif et émotionnel.
Sur scène, les membres du groupe ne tiennent pas en place : headbangs, interactions constantes et complicité palpable.
En quarante minutes, ils ont conquis le public des Foufs. Une belle découverte pour plusieurs amateurs présents, séduits par la cohésion et la puissance du quintette.
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Burning the Oppressor : groove, intensité et au revoir ému
Le deuxième acte de la soirée était signé Burning the Oppressor, pilier de la scène groove/death metal québécoise. Ce concert avait une touche particulière : c’était la dernière prestation du guitariste Fred Mouraux, membre du groupe depuis cinq ans.
Dès les premières notes de Slayer Princess, tirée de leur plus récent album Waking Nightmare, la formation a démontré sa maîtrise et son assurance. Le chanteur Kevin Bordello s’est même offert une incursion dans la foule, galvanisant les fans arborant fièrement les t-shirts du groupe.
Moment fort du set : Bloodshed, morceau d’une puissance implacable, porté par la batterie de Sam, aussi lourde qu’une tonne de briques.
Une performance qui prouve, encore une fois, pourquoi Burning the Oppressor reste une référence incontournable du métal local.
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Reanimator : le thrash québécois à son meilleur
Pour conclure la soirée, les vétérans de Reanimator ont pris d’assaut la scène avec un set thrash efficace.
Puisant dans l’ensemble de leur discographie, ils ont enchaîné les classiques tels que The Ditch, Electric Circle Pit et Rush for the Mosh.
Moment particulier : L’Appel du vide, seule chanson en français du groupe, a soulevé l’enthousiasme du public. Une belle mise en bouche pour leur prochain album, actuellement en production, que plusieurs espèrent voir inclure plus de titres francophones.
Le batteur Francis Labelle, véritable moteur scénique, s’est distingué par son jeu énergique et son charisme contagieux.
L’ensemble du groupe a transformé la scène en un véritable terrain de jeu thrash, pour le plus grand plaisir des fans.
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Une scène locale vibrante et inspirée
Cette soirée aux Foufounes Électriques aura confirmé une chose : la scène métal québécoise se porte à merveille.
Burning Attic, Burning the Oppressor et Reanimator ont offert trois prestations de haut calibre, chacune à leur image, unies par la passion et l’intensité.
Un événement qui rappelle que, dans le métal comme ailleurs, le Québec n’a rien à envier à personne.

































































