À partir du 25 janvier, une foule de nouveautés arrivent aux deux cinémas Le Clap à Québec. Il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges. Pour les jeunes, Belle et Sébastien 3, le dernier chapitre ainsi que L’enfant qui voulait être roi, font partie des nouveautés. Pour les amateurs de sensations plus fortes des superproductions américaines, il y a Serenity (Sérénité ) avec Matthew McConaughey qui prend nouvellement l’affiche. Pour ma part, la comédie dramatique Lola et ses frères est drôle et touchante et nous fait passer par une belle gamme d’émotions! Tandis que le film québécois La grande noirceur de Maxime Giroux qui a été présenté en FCVQ est une fable déroutante et percutante avec un jeu phénoménal de Martin Dubreuil!
Lola et ses frères de Jean-Paul Rouve également réalisateur de Les Souvenirs
Présenté en V.O.F.
Durée: 105 min
Synopsis : Il y a Benoît, un opticien qui, au lendemain d’un troisième mariage, s’apprête à devenir papa. Puis Pierre, un contremaître qui doit repartir à zéro sur le plan professionnel. Enfin, il y a Lola, spécialiste en conflits matrimoniaux qui se laisse séduire par un homme et désire enfin fonder une famille. Tous trois sont frères et sœur et, malgré les hauts et les bas, ils tentent du mieux qu’ils peuvent de conserver cette solidarité qui les unit pour la vie.
Voici mon article qui parle de mon appréciation de ce film : http://lesartsze.com/lola-et-ses-freres-comedie-dramatique-drole-touchante/
Comédie dramatique réalisée par Olivier Assayas. Scén. : David Foenkinos, Jean-Paul Rouve. Mus. orig.: Alexis Rault. Int. : Ludivine Sagnier, Jean-Paul Rouve, José Garcia, Ramzy Bédia.
Grande noirceur, La de Maxime Giroux également réalisateur de Félix et Meira
Présenté en V.O.F et S.-T.F.
Durée: 95 min
Synopsis : Alors que sévit la Seconde Guerre mondiale, Philippe fuit le Québec et la conscription et se retrouve perdu au fin fond des États-Unis. Avec pour seul bagage son costume de Charlie Chaplin, il subvient tant bien que mal à ses besoins en participant à des concours d’imitation. Sur sa route, il croisera tour à tour deux Français mystérieux, Hector et Lester, qui rendront infernal et hostile son séjour en terre américaine.
Il est certain que cette œuvre est complexe, étrange, violente même, avec plusieurs anachronismes. On est rapidement déstabilisés et certaines scènes sont remplies de malaises et parfois même une petite frayeur nous fait regarder ailleurs. C’est du moins une partie des émotions par lesquelles j’ai passé en regardant ce film. Au final, bien que j’en suis sortie complètement dérouté, j’en ai surtout retenu la phénoménale performance de jeu de Martin Dubreuil qui s’est à nouveau surpassé et les paysages à couper le souffle du désert qui contrastaient amplement avec les moments plus sombres et la violence parfois grotesque du film.
À nouveau, comme dans tous ses films, Martin Dubreuil relève un défi de taille avec ce personnage de déserteur, imitateur de Charlie Chaplin perdu dans le désert des États-Unis. Il porte le film sur ses épaules, car il est de toutes les scènes, de tous les plans, de toutes les tortures. Il excelle autant dans ses pas de danse à la Chaplin, que dans le désarroi et la peur que l’on perçoit dans son regard. Sa colère contre cette guerre le pousse à préférer tenter de survivre dans un bled perdu des États-Unis, plutôt que d’aller combattre au front. Mais son combat dans le désert est, à mon avis, tout aussi terrifiant et dévastateur.
Drame réalisé par Maxime Giroux. Scén.: Alexandre Laferrière, Simon Beaulieu, Maxime Giroux. Mus. orig.: Olivier Alar. Int.: Martin Dubreuil, Romain Duris, Reda Kateb, Sarah Gadon.
Pour l’horaire de tous ces films au cinéma Le Clap ainsi que la liste des autres films présentés dans ce cinéma : http://www.clap.qc.ca/