Si vous avez vu le film «Misery» (1990), vous vous souvenez sans doute de la scène où la terrifiante Kathy Bates casse, à coups de masse, les chevilles de l’écrivain qu’elle garde captif chez elle. Et bien, c’est dans ce drame psychologique, issu de la confrontation entre un auteur et sa lectrice, qu’on retrouve sur scène, Robert Toupin. Rappelons que cet artiste s’est illustré, dès ses débuts en 1969, dans le téléroman «Quelle famille»; il a aussi enregistré avec Ghislaine Paradis, un album qui a connu un certain succès, au début des années 70.
Tirée du roman culte de Stephen King et adaptée pour le théâtre par le scénariste oscarisé William Goldman (auteur du film culte, lui aussi), l’oeuvre Misery est un redoutable thriller, qu’on monte pour la première
fois au Québec, dans une traduction d’Andrée Pelletier et Robert Toupin, assistés de Louise Pelletier.
Robert Toupin y incarne l’auteur Paul Sheldon et Andrée Pelletier se glisse dans le personnage de la psychopathe Annie Wilkes. Michel Fradette complète la distribution dans le rôle du policier, alors que le comédien Jean-François Pichette signe ici sa première mise en scène.
Misery, une pièce de William Goldman, d’après le roman de Stephen King
Mise scène : Jean-François Pichette
Avec : Andrée Pelletier, Robert Toupin et Michel Fradette
Traduction : Andrée Pelletier et Robert Toupin, assistés de Louise Pelletier
Musique : François Dompierre
À la Salle Alec et Gérard Pelletier, Sutton
Du 29 juin au 10 août
www.salleagpelletier.com