Vendredi soir dernier, The Agonist faisait un grand retour et prenait la tête d’affiche d’un spectacle haut en couleur et puissant en énergie sur les planches des Foufounes électriques au centre-ville de Montréal. La tournée The Agonist strikes Canada, un clin d’oeil à Star Wars, comme sur l’affiche, a fait salle comble pour un spectacle d’une durée de 4 heures 40 minutes! . La soirée a commencé a 19pm et c’est terminée vers 11.40, la soirée c’est bien dérouler devant une salle bien remplie, seul petit bémol l’absence du groupe Ages.
The Agonist et sa chanteuse Vicky Psarakis, en grande forme vocale, ont brisé la glace avec la chanson My victim your victim. Tout au long de la soirée, la jolie dame, déchaînée, faisait virevolter sa belle grande chevelure blonde. Au programme, on a pu entendre les chansons Panophobia, The Vilain et Dance Macabre de leur album Five sorti en 2016. Les spectateurs ont été bien servis avec les séances de « headbanging » du groupe qui enchaîne les performances avec à peine quelques mots en français et anglais. Les musiciens quant à eux longeaient la scène dans un va-et-vient. Typique à la culture punk et heavy metal, les mosh pit et les circle pit se sont succédés sans vergogne. La formation musicale a voulu éviter les cris et les attentes du rappel en nous offrant généreusement les titres The Tempest, Business suits and combat boots et Follow the cross line en fin de prestation. C’était mon premier concert des Agonists comme groupe principal. J’ai passé une très belle soirée, et j’ai très hâte de les revoir.
[masterslider id= »79″]Également au programme de la soirée, j’ai retrouvé le groupe montréalais Confined to oblivion découvert l’hiver dernier et dont le mini-album The Cycle (2015) avait été un de mes coups de coeur. Je recommande à tous ceux qui aiment le groove métal mélodique. Les chansons Poor man’s eulogy, Bleed thy neighbor, 925, These demons, The cycle et trois nouvelles chansons Odium, I for an eye et Never forget regret, qui devraient paraître sur leur prochain album. Ils étaient en feu, énergiques et de toute évidence, heureux d’être sur scène dans cette place mythique. Ils ont joué comme s’ils avaient été à la tête d’affiche ce qui mettait la barre très haute pour The Agonist. Leur popularité grandissante se voyait aux quelques chandails portés par les spectateurs, les gens scandaient leur nom. C’est un groupe a découvrir. [masterslider id= »83″]
Éohum est un groupe de doom métal dont l’arrivée sur scène avec la flûte m’a laissé perplexe. Côté instrumental, Éohum fait une prestation inhabituelle pour le genre d’autant plus qu’Annie Perreault change d’instrument pour le cor d’harmonie (pour les plus vieux ce que Luc joue dans la Guerre des tuques) ce qui est encore plus surprenant mais mon étonnement ne dura que quelques secondes. J’ai peu aimé la voix et la performance du chanteur qui dès sont arrivé sur scène avait l’air enragé ce qui ne m’a pas empêché de passer un bon moment. La foule quant à elle, a semblé avoir bien aimé la prestation. [masterslider id= »82″]
Eternal Closure était déjà sur scène à mon arrivée. Le style métal core mélodique est à découvrir avec les changements de voix entre le chanteur et un guitariste. Ce groupe formé en 2011 dans la région de Montréal a sorti son premier album Screaming in silence depuis peu. La chimie est bonne entre les membres malgré le changement de membres au cour des dernières années. J’ai bien aimé les jeux des deux guitaristes et le chanteur m’a bien fait rire en nous lançant des graines d’oiseau; il a demandé à la foule de s’approcher pour qu’on vienne manger dans sa main. Je ne connaissais pas ce groupe et j’ai bien aimé leur prestation.
[masterslider id= »80″]Liste des chansons The Agonist
My victim your victim
Panophobia
The vilain
Dance macabre
The anchor and the sail
The moment
Necessary evil
Disconnect me
The hunt
You’re coming with me
I endeavour
Gates of horn and ivory
The tempest
Business suits and combat boots
Follow the cross line