Un spectacle sans paroles, mais riche en émotions, où l’ingéniosité scénique, la vidéo et l’humour se sont mêlés pour aborder avec brio la thématique du changement climatique. Pendant 75 minutes, les marionnettes animales vulnérables exposent les effets de la catastrophe climatique.

Dès les premières scènes, nous sommes transportés dans l’Arctique, aux côtés de trois documentaristes (les talentueux Julie Tenret, Sicaire Durieux et Sandrine Heyraud) qui nous offrent des moments de pure magie, avec des marionnettes miniatures et des gros plans saisissants, le tout sur les notes entraînantes de « 50 Ways to Leave Your Lover » de Paul Simon.

La tragédie qui a suivi, avec cet ours polaire et son ourson sur un iceberg qui se fissure, a été d’une puissance émotionnelle inouïe.

Puis, on nous a plongés dans un univers où les effets du changement climatique se font sentir de manière tangible, dans une maison familiale où le quotidien est bouleversé par des événements aussi drôles qu’alarmants.

Un oiseau qui s’écrase, une chaleur insupportable, un vent déchaîné… Le tout servi par des acrobaties impressionnantes et un appel vibrant à prendre conscience de la situation.

« Dimanche » est un spectacle poignant, d’une beauté et d’une drôlerie exceptionnelles, interprété par une distribution hors pair. Un véritable coup de cœur, qui nous a captivés du début à la fin !

Et ce n’est pas tout ! Le Festival international de Casteliers nous offre une programmation extraordinaire jusqu’au 9 mars, avec des spectacles venus du monde entier et pour tous les goûts ! Une semaine de pur bonheur pour les amoureux des arts de la marionnette !